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 dogs days are over. (JACKEN)

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MessageSujet: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyJeu 16 Jan - 18:12


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@jack finchley
“ the dogs days are over ” (musique d'ambiance)
Apparemment l’ensemble de la famille est convié à une gala de charité dont les fonds seront reversés à une association pour la préservation des fonds marins. Oui, sujet important, parce qu’il faut arrêter avec ces conneries disant que l’Amazonie est le poumon de la planète, non, il s’agit de l’océan, et de toutes les algues qui y poussent, voilà la véritable source de l’oxygène qui permet à l’humanité de survivre. Oui, ainsi donc les Booth compte donner un gros chèque qui permettrait une fois de plus de bien se faire voir. Autrement dit, ils font un pot de vin dissimulé pour attirer la sympathie des électeurs pour les prochains votes lorsqu’ils arriveront. Inutile de se demander d’où vient l’esprit manipulateur et le besoin constant de briser les autres qui est prépondérant chez leur golden boy. Le pire c’est que même s’il fait tout pour tenter d’échapper à leur contrôle, le moindre de ses choix, la moindre de ses décisions l’approchent un peu plus de ce qu’ils désirent : avoir un de leurs enfants qui leur ressemblera et qui perpétuera les traditions familiales. Kennedy semble bien parti pour accepter un destin qu’il aurait bien aimé pouvoir laisser loin derrière lui, ou totalement refuser. Pourtant, plus il fuit, plus il se rapproche, inlassablement, comme un essaim de mouches attiré par une tonne d’étron.
Sauf qu’il n’a pas le choix, pas ce soir ; d’autant plus qu’il doit y aller avec sa fiancée, ce qui ne l’enthousiasme guère. Elle non plus d’ailleurs pour être parfaitement honnête. Ils n’ont pas envie d’être ensemble, l’un comme l’autre, mais ils sont obligés de faire bonne figure afin de ne pas choquer les mœurs et les familles qui ont fomenté des plans pour qu’ils se mettent en couple, voire même qu’ils envisagent de se marier pour le bien commun qu’ils disent. S’ils savaient que leur idylle n’a justement rien d’idyllique et n’aura jamais le moindre aspect romantique. Ils doivent s’en douter d’ailleurs, mais il s’en fichent, tout ce qui leur importe c’est la fortune, la noblesse, et le fait d’avoir une famille « normale » pour que les photos soient belles et que les ragots ne viennent pas à nouveau entacher le monde doré dans lequel ils vivent.
Le pire c’est probablement le cirque qui a précédé toute la journée : dispense de cours pour pouvoir assister aux préparatifs de la soirée. Passage chez le tailleur pour faire les retouches sur le costume, coiffeur et barbier pour qu’il ait le visage aussi doux que possible. Pour ne pas cracher entièrement dans la soupe, il doit avouer qu’il apprécie cela, pouvoir faire des activités de petit bourge, ça lui plaît particulièrement, et de toute manière, il n’a connu que cela de toute sa vie. Une fois arrivé chez lui, il ne lui reste plus qu’à enfiler le magnifique costume orange – accordé à sa couleur de cheveux – qu’il a choisi avec ses derbies en cuir en noir et le tour est joué. Ken est fin prêt, enfin presque. Il lui manque une coupe de champagne accompagnée d’une cigarette avant de rejoindre la limousine qui l’attend en bas de l’hôtel pour aller chercher sa belle pour faire une entrée remarquée qui ne manquera pas de faire la une des journaux pour célébrer une alliance aussi parfaite entre deux familles dont l’une est issue de la branche royale. Quelle plaie. La nicotine a au moins le don de pouvoir apaiser quelque peu les réticences qu’il éprouve à aller dans cette soirée où il n’y aura que de vieux riches. Il sait déjà d’avance que ses meilleurs amis ne seront pas là, et cela l’angoisse puisqu’il se retrouvera seul avec sa fiancée.
Une fois dans la voiture, le chauffeur le conduit pour aller chercher sa dulcinée, et alors qu’ils débarquent devant le palais royal de Kensington. Le conducteur vient ouvrir la porte et laisse sortir d’abord un Kennedy resplendissant et dont l’arrivée ne reste pas inaperçue puisque de nombreux photographes amateurs et professionnels le prennent en photo. Le jeune homme attrape la main de sa belle pour l’aider à descendre, présentant son bras pour qu’elle y glisse le sien, ils s’avance sur le tapis rouge dressé pour l’occasion. Apparemment, ce ne sera pas juste un gala de charité pour le sauvetage des fonds marins, il devait être soûl quand on lui a parlé de cette soirée. Non, il y a de grandes banderoles qui affichent un prix prestigieux qui sera attribué à un couple de riches entrepreneurs de la ville. « Monsieur Booth, une photo pour le The Times ! » Il se retourne avec un sourire ravi et attrape celle pour laquelle il n’a nullement le béguin afin de l’embrasser longuement, il entend le bruit des flashs et perçoit les lumières aveuglantes malgré ses yeux fermés avant de saluer tout le monde d’un geste de main et d’entrer enfin dans le bâtiment luxueux qui appartient probablement à l’un des membres lointain de sa famille.
Comme il s’y attendait, le gratin londonien est présent, et sa famille l’attrape pour présenter des énièmes inconnus dont il aura oublié le nom le lendemain, voire même dans la prochaine heure. Un serveur s’approche avec un plateau couvert de coupes de champagne et il en prend une afin de se rincer la bouche pour éviter de sortir sa verve habituelle qui choquerait probablement les aristocrates présents. Ce n’est qu’alors qu’il remarque une tignasse blonde au loin, des yeux bleus perçants qui semblent le fixer depuis quelques instants déjà. Ken se met à rougir, parce que oui, le passif entre les deux est bien présent. Jackson Finchley plus qu’être un proche de la famille est la personne qui l’a dépucelé alors que Kennedy n’était encore qu’un adolescent. « Excusez-moi, je vous abandonne, dit-il poliment en s’éloignant et en s’approchant doucement de Jack. » Il hésite, et cela doit se voir à son visage contrit. Lui qui d’ordinaire est d’un expansif presque outrageant, il s’écrase. Cela fait maintenant longtemps qu’ils ne se sont plus revus, ou du moins, qu’ils ne se sont pas parlés. A croire qu’ils s’évitent depuis quelques années, hasard ou besoin de s’éloigner, il n’y a peut-être pas à trop chercher pour trouver la réponse.
Arrivé à quelques pas de lui, il s’arrête et lui sourit timidement en tentant de garder un minimum de contrôle sur son corps qui se retrouve à nouveau attiré comme s’il avait dix-huit ans quand ils ont passé cette nuit ensemble alors que lui en avait alors vingt-neuf. « Salut Jack. Comment vas-tu depuis le temps ? » Question purement rhétorique. Ils savent tout de la vie de l’un et de l’autre. Les journaux se chargent bien de divulguer les moindres informations qu’ils possèdent sur eux, du moins, quand il ne s’agit pas de The Cosmopolitan qui diffuse des ragots parfois éhontés pleins de mensonges à leurs propos. Pleins de mensonges ? Quand un mensonge cache la vérité, est-ce réellement un mensonge ? Pas sûr que ce soit le cas.

tenue de ken pour la soirée
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyJeu 16 Jan - 20:45

– ... Monsieur Finchley ! Une photo pour la caméra s'il vous plait ! Monsieur Finchley, par ici !

Il se faufile dans l'immeuble sans leur accorder la moindre attention, s'échappant en toute hâte de cette horde de paysans pathétiques déterminés à attendre des heures durant dans le froid de l'hiver pour obtenir quelques clichés candides de personnes comme lui – des gens ayant véritablement réussi leur vie.

Jack n'a pas besoin de leur accorder son attention pour leur faire signe de son mépris: il lui suffit de les ignorer pour que le message, subtile, mais pas moins insultant, ne leur soit envoyé. Vous n'avez aucune valeur à mes yeux. Clive Finchley n'a jamais eu de temps à perdre pour ceux qui n'avaient rien à lui apporter, une valeur qu'il a tôt fait d'apprendre à ses deux fils. Leslie, quant à elle, fut immunisée à l'éducation toxique de leur père: c'était une femme, après-tout, indigne, donc, de tout respect. Une deuxième valeur que Jack a absorbé, au fil des années, par sa proximité avec son géniteur.

Il avait vu celui-ci éponger reluquer ses assistantes des yeux comme il l'avait vu se pavaner ouvertement avec ses nouvelles protégées, exhibant impunément ses infidélités à sa femme devant les yeux de son fils, conscient que celui-ci se refuserait obstinément à dénoncer son père à son épouse. Clive était un monstre, et Jack avait été façonné de la même argile.

Et quel beau monstre que voilà. Un pantalon rouge, une veste bleue marine, une chemise couleur olive grise, tous taillés sur mesure de chez Anderson & Sheppard, l'un des tailleurs les plus prestige de la Savile Rowe.

Finchley se fraye un chemin à l'intérieur de Kensington Palace, une bâtisse qu'il a l'occasion de fréquenter annuellement à la saison des galas. Il abhorre cette gamme d'évènements ostentatoires, remplis de personnes toutes plus riches et fortunées les unes que les autres, car leur prétention lui donne la nausée. Tous semblent persuadés figurer parmi les égéries de la race humaine, sans qu'aucune ne parvienne à véritablement lui faire concurrence. Il n'essaie même plus de briller dans ces milieux: son patronyme l'enlace tel une aura, lui offrant un avantage de taille dans cette lutte interminable pour les imposteurs de l'assemblée de répondre au maximum de "qui est qui ?"

Finchley n'a pas de fiancée dans les pattes, ce soir, la demoiselle étant occupée à honorer un engagement au Chateau de Versailles. Pour sa part, il a la lourde charge de faire acte de présence à cet évènement Pour la famille, son père s'adonnant à un voyage d'affaire dans les Maldives.

Ses sourcils s'arquent cependant légèrement lorsque son regard se perd sur une tignasse rousse, perdue dans la foule. Accoutré de la sorte, il ressemble à une carotte épluchée. Jack se demande si le jeune Booth est à réprimander pour ce choix de tenue plus que douteux, ou s'il y avait, quelque part dans la matrice, un styliste à licencier. Ne lui avait-on donc jamais appris que l'élégance et la classe se mesuraient par la subtilité ? Poil de carotte se fraye un chemin à lui et dans la foulée, Jack, effaré à l'idée qu'il puisse penser qu'il lui accorde la moindre arrière pensée, attrape un cocktail sur un plateau avant de le descendre d'une traite. Un martini. Il laisse soigneusement l'olive retomber au fond du verre.

– Salut Jack. Comment vas-tu depuis le temps ?

– ... C'est ta mère qui t'habille comme ça ? Pas d'introductions, pas de platitudes ni de plaisanteries, le mépris de Jack tranche l'air comme une lame aiguisée pour rabaisser le gamin – car c'est ce que Ken est. Si Ken pense que l'évènement dont ils ne parleraient plus jamais signifie quelque chose, ce soir, Jack est bien déterminé à lui ôter toute confusion de la tête: cette soirée ne s'est jamais produite, et il lui serait avantageux de l'oublier à tout jamais. Jack est fiancé, maintenant. Et puis ... Ce costume. Non. Jack ne peut pas le prendre au sérieux, accoutré de la sorte. Il faudrait que je te passe le numéro de mon tailleur, mon grand, on dirait que tu t'apprêtes à rentrer dans un potage. Une tape dans le dos, un sourire condescendant, les voilà de nouveau rentrés dans le moule de la rivalité presque fraternelle (à défaut d'avoir un meilleur mot), qu'on leur a si souvent conféré, ces dernières années.
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyJeu 16 Jan - 22:13


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@jack finchley
“ the dogs days are over ” (musique d'ambiance)
A vrai dire, ce genre de soirée est toujours d’un tel ennui. Oui, saisissez bien le présent de vérité générale. Puisque c’est toujours le cas. Sauf quand l’on y ajoute un peu de piment. Et ce piment, c’est ce duo qui se retrouve. Ce duo qui a préféré s’éviter pendant de nombreuses années par peur de découvrir que leurs actes ont des répercussions bien plus importantes qu’ils n’auraient pu le croire. Appelez cela le destin si cela vous chante, mais ils étaient destinés à se retrouver, et peut-être à renouer contact. Le rouquin, bien que complètement décontenancé par l’apparition de son… – ami ? peut-il ne serait-ce que le qualifier ainsi ? probablement pas – n’arrive pas à savoir si l’idée d’être allé l’aborder est une bonne idée.
Le jeune milliardaire a depuis longtemps abandonné l’idée de lui parler de cette fameuse soirée où ils avaient bu un peu trop et où il s’est passé des choses qu’il aurait préféré éviter ; seulement, ces réminiscences s’imposent à lui un peu trop facilement à son goût. Quelle folie que de s’être avancé vers le piloris, de tendre le dos pour se faire battre. L’autoflagellation n’est pas au nombre de ses folies pourtant. Il ressent néanmoins le besoin impétueux de retourner vers celui à qui il doit d’être ainsi, du moins à ses yeux. Au fond de lui, Ken lui en veut, il lui en veut terriblement de lui avoir arraché son innocence pour le simple plaisir de satisfaire ses besoins lubriques d’homme totalement ivre. Et pourtant, une autre étincelle avait jailli à cette époque-là, et pas forcément celle à laquelle vous pensez.
Folie furieuse ou passion inavouée, allez savoir. Quoi qu’il en soit, les hostilités sont lancées, à qui arrivera le premier à mettre l’autre mal à l’aise. Savez-vous qu’en amitié comme en discorde tous les coups bas sont permis ? « C'est ta mère qui t'habille comme ça ? » C’est bas, même venant de sa part. D’autant plus que ce costume vaut littéralement une fortune venant de chez Gieves & Hawkes. Il vaut donc une petite somme royale. Et les remarques continuent de pleuvoir, deux secondes après. « Il faudrait que je te passe le numéro de mon tailleur, mon grand, on dirait que tu t'apprêtes à rentrer dans un potage. » Encore plus bas, l’attaquer sur la couleur de ses cheveux. Jack l’avait habitué à mieux quand ils étaient encore proches. D’ailleurs leurs parents se sont demandés à un moment donné ce qui avait pu les séparer alors qu’ils étaient toujours fourrés l’un avec l’autre. Et oui les géniteurs, le problème c’est qu’ils se sont fourrés l’un l’autre si vous préférez la version hardcore.
Cette tape dans le dos est malvenue, et fort heureusement que Ken tenait convenablement sa coupe dans sa main, sinon il s’en serait mis partout en la renversant sur sa veste. Il se décale pour le regarder droit dans les yeux, un petit sourire amusé au coin des lèvres, prêt à cracher sa verve habituelle. « Pourquoi, tu préfères quand je suis au naturel, sans mes vêtements ? qu’il lui susurre au coin de l’oreille en s’approchant de lui. » Ce geste est passé totalement inaperçu dans cette foule qui jacasse de mondanités qui exaspèrent le jeune doré. Où sont passées les années d’innocence du jeune homme ? Ah oui, au fond d’un préservatif depuis maintenant trois ans. Peut-être est-ce pour le mieux, ainsi a-t-il pu devenir ce qu’il aurait toujours dû être : un prétentieux, persuadé d’obtenir tout ce qu’il désire à chaque instant de sa vie. Il se recule toujours avec ce sourire mutin figé sur son faciès tout en buvant une gorgée de sa coupe de champagne qu’il savoure lentement en songeant aux pensées qui doivent fourmiller dans l’esprit du blond.
S’il le voulait Jack pourrait le faire chuter de son piédestal, faire en sorte que Ken plonge dans une abîme sans fin, mais il n’a jamais rien fait puisque le retour à l’envoyeur serait trop brutal à ses yeux ; voilà pourquoi ils ne se parlent plus, pour que leur secret en reste un et ne soit divulgué à personne. C’est d’ailleurs un miracle qu’en trois ans, personne ne se soit jamais douté de rien du côté du jeune Booth. En effet, il fréquente certaines fois des bordels – ce qui ne plaît pas à ses géniteurs il faut le rappeler – mais personne n’a jamais remarqué que les chambres dont il sort ne sont pas fréquentées par de jolies poitrines proéminentes. « D’ailleurs, j’ai appris pour tes fiançailles, félicitations. Je suis persuadé que tu dois être ravi d’épouser prochainement une telle fadasse. » Oh quel terrain glissant sur lequel il vient de s’engager. Sa situation n’est guère meilleure. Lui aussi est fiancé à une femme ; sauf qu’entre eux, il y a véritablement une relation existante pas, celle attendue, mais au moins ils jouent bien la comédie, à tel point que tout le monde y croit, y compris lui, du moins, à certains moments. « Pour ma part, je dois avouer qu’elle me satisfait bien mieux que je n’ai pu l’être par le passé, lui lance-t-il acerbe en le fixant droit dans les yeux. » Un regard plein de sous-entendus vaut mieux parfois qu’une longue diatribe visant à faire mal. Le résultat n’en sera que plus étincelant, une violence inouïe prête à couper le souffle. Et de toute manière, comment pourrait-il savoir le contraire ? Depuis ces trois années, il n'a fait que fréquenter des femmes, se montrant au bras de certaines à des soirées mondaines, femmes qu'il payait et dont le secret n'a jamais été divulgué ; et ces derniers temps, les journaux ne sont que parler de sa relation avec cette belle dame d'une famille richissime avec qui il coule le parfait amour, ses parents s'arrangent d'ailleurs pour que cela figure dans les premières pages afin que la réputation familiale ne souffre pas trop des déboires du passé de leur fils prodige. Prodige ? Oh non, loin de là.
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyVen 17 Jan - 0:42

Ils se regardent sans vraiment se regarder. Jack sent que ses propos déstabilisent le jeune Booth, et il se nourrit de la gêne du jeune homme comme s'il s'agissait d'un breuvage désaltérant. Malgré tout, les paroles du jeune homme le prennent de court et le trader se retrouve vite à s'étouffer de surprise.

– Pourquoi, tu préfères quand je suis au naturel, sans mes vêtements ?

Devant eux, une connaissance lointaine passe son chemin. Jack fait un sourire faussé et un salut amical du revers de la main.

– Je ne vois pas de quoi tu parles. nie-il finalement en bloc, tentant tant bien que mal de masquer sa nervosité en fuyant le regard électrique du rouquin. Celui-ci ne semble pas désirer modérer ses offensives, criblant Finchley sous de nouvelles attaques, toutes plus acerbes les unes que les autres.

– D’ailleurs, j’ai appris pour tes fiançailles, félicitations. Je suis persuadé que tu dois être ravi d’épouser prochainement une telle fadasse.

Jack, qui avait attrapé une coupe de champagne pour faire passer les mots candides du roux, manque de s'étouffer de nouveau sur le mousseux. Le post-pubère ne semble pas vouloir retenir ses coups, le blond constatant avec agacement et résignation qu'il va lui falloir sortir le grand jeu.

Business is business. confesse-t-il finalement d'un ton énigmatique. Tu comprendras quand tu seras plus grand.

Finchley sirote doucement le champagne, se servant de chaque gorgée pour planifier, en amont, des possibles points d'attaque. La peau du jeune homme ? Son visage d'apparence lisse est trahi par la poudreuse trahison d'un fond de teint qui masque très certainement un bouton d'acné sur la joue. Mais Jack peut faire mieux que ça, encore.

– Je t'inviterais bien au mariage, mais Tess a absolument besoin d'inviter les meilleures amies de toutes les cousines éloignées qu'elle n'a pas vu depuis bien quinze ans maintenant ... Cela n'a rien de personnel, j'espère que tu le comprends.

Tess. La femme parfaite pour une famille carte postale – idéale sous toutes les coutures, mais chimérique au quotidien.

– Pour ma part, je dois avouer qu’elle me satisfait bien mieux que je n’ai pu l’être par le passé, lui lance-t-il acerbe en le fixant droit dans les yeux.

Jack cligne des yeux, incrédule. Le petit avorton mérite bien deux paires de claque. Il se souvient d'une époque où le gamin, encore pré-pubère, l'idôlatrait et le craignait à mesure égale. Ah, c'était la belle époque, baignée d'innocence et d'insouciance.

– Bro, j'ai aucune idée de ce que tu me causes, là. Évidemment que c'est faux. Sa mère avait été la première à lui parler de ces fiançailles absurdes et il s'était contenté d'hausser des épaules, feignant le désintérêt tout en écoutant attentivement chacune de ses paroles.

Néanmoins, Finchley ne peut laisser l'échange mourir ainsi, et se permet, à son tour, de se rapprocher du jeune homme.

– ... Un petit conseil ... lui souffle-t-il finalement à l'oreille. Tu seras avisé de la garder loin de moi. N'oublie pas que je suis "irrésistible" ... N'étais-ce pas là ce qui lui avait autrefois revendiqué le rouquin, quelques années plus tôt ?
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyVen 17 Jan - 11:56


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@jack finchley
“ the dogs days are over ” (musique d'ambiance)
Il préfère nier en bloc, comme d’habitude ; du Jackson tout craché. Nier la vérité parce qu’elle dérange au lieu de l’affronter pour tenter de la surpasser et de l’enterrer une bonne fois pour toute. Voilà la grande différence entre les deux hommes. Si l’un souhaite faire l’autruche, l’autre est dans l’affrontement frontal pour éviter les de souffrir par la suite. Ken est de la deuxième catégorie, et c’est ainsi depuis qu’il est tout petit. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, et alors il va tenter d’aller les casser ses œufs. Oui, vous avez bien compris. Diatribe sur diatribe, pique sur pique, mais qui aime bien châtie bien. Sauf qu’il n’est pas sûr qu’ils soient toujours amis, le blond et le roux se sont éloignés depuis maintenant trois ans, depuis cette fameuse nuit fatidique. Le jeune Booth ne se formalise pas de ce que peut lui dire le plus vieux, parce que de toute manière rien ne l’atteint, la plupart des gens l’appellent le canard, pas pour le fait qu’il soit d’une quelconque façon romantique, mais plus parce que tout coule sur ses plumes et rien n’arrive à le blesser, sauf cas extrême.
L’histoire du mariage auquel il n’est pas invité ne lui fait aucun effet, de toute manière ce n’est pas comme s’il comptait y aller, après, comme ses parents seront sûrement de la partie, lui aussi devra y aller. Peut-être qu’il décommandera, de toute manière il n’a pas envie de se mettre à vomir en voyant les deux tourtereaux se passer la bague au doigt. Alors pour se faire bien voir, il lui parle de ses propres fiançailles, simplement afin que cela puisse lui montrer que sa situation n’est pas à envier. « Bro, j'ai aucune idée de ce que tu me causes, là. » Et le mensonge éhonté se voit dans ses pupilles qui se dilatent, sur sa carotide qui se dilate énormément. Il sait très bien, et de toute façon, l’annonce de cette nouvelle a fait le tour des journaux : un membre de la famille royale – même éloigné – va se marier, il y a de quoi avoir des gossips alimentés pendant quelques mois. Lui il se met à sourire, sachant pertinemment ce qu’il en est. Jack n’est pas un bon menteur, du moins pas avec Ken, et ça a toujours été.
Alors que le rouquin boit une gorgée de sa coupe de champagne, la dernière, le blond s’approche de son oreille pour lui montrer son souffle chaud dans le creux de son cou afin de murmurer quelques mots qu’il voudrait blessant. « Un petit conseil... Tu seras avisé de la garder loin de moi. N'oublie pas que je suis "irrésistible"... » Irrésistible, c’est le mot en effet. Et il doit avouer que Jack éveille en lui un petit fourmillement dans le bas de son ventre et cela le titille d’entendre ces quelques mots. D’autant plus qu’ils sont presque susurrés avec un plaisir malsain pour le mettre mal à l’aise. « Ne t’en fais pas, elle n’aime pas les goujats dans ton genre, lui répond-il avec un petit air narquois. » Toujours une petite remarque bien placée pour glacer les sangs. Mais de toute manière, il est heureux de pouvoir faire en sorte que l’autre puisse être gêné.
Kennedy est ravi d’avoir son petit effet. Alors qu’il voit un serveur s’approcher, il lui dépose son verre vide sur le plateau pour en reprendre un autre. Là ce n’est plus du champagne, mais du whisky, et peut-être que c’est mieux ainsi, de toute façon, au moins il anesthésiera ses moindres pensées étranges qui pourraient lui passer par la tête. « Je t’avoue que je suis heureux de te revoir malgré tout. Tu m’as manqué depuis trois ans, t’aurais pu éviter de me ghoster. » Oui, il lui en veut, mais en même temps il n’est pas tout blanc dans cette histoire non plus. Kennedy a préféré le laisser partir, parce que c’était plus agréable que de réfléchir à l’énorme bêtise qu’ils ont fait.
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyVen 17 Jan - 19:56

Pour Jack, une histoire sans intérêt est une histoire sans valeur. Il ne s'éternise pas sur ses humeurs passées, ses moments de folie et ses excès de zèle. La vie, programmée, planifiée et ordonnée, se doit de suivre son cours. Toute déviation émotive est tout simplement insensée et ne mérite pas la moindre attention.

Mais la fierté de Finchley prend un coup bien placé, et le blond ne peut laisser un tel affront passer sans riposter. Il sait que c'est bas, de sa part, de laisser un gamin post-adolescent de l'atteindre de la sorte, mais ... Somme faite, Kennedy est pour lui comme un frère. Il le connaît depuis sa naissance, a pu le voir grandir au fil des années, et suivre l'évolution de sa maturation d'un oeil distant mais pas moins attentif pour autant. Au départ, Jack faisait comme tous les enfants de dix ans: il berçait Ken dans ses bras, comme si le nourrisson était un poupon de porcelaine. À l'âge de quinze ans, Jack ne le supportait plus. L'enfant de cinq ans, capricieux et pleurnichard, l'exaspérait au plus haut point. À vingt ans, Jack fumait devant lui à la piscine de la maison de vacances de ses parents, désireux de se rendre impressionnant aux yeux d'un enfant de dix ans facilement impressionné. À l'âge de vingt-cinq ans, Jack écoutait attentivement l'adolescent lui parler de ses moeurs, lui donnant des conseils astucieux sur les meilleures solutions à ses problèmes avec les donzelles. il se nourrissait de l'admiration de Ken, une denrée aussi rare qu'elle était pure: une relation forgée dans l'innocence générée par la jeunesse de l'un, et l'opportunisme de l'autre qui se nourrissait de cette innocence.

À vingt-neuf ans, Jack avait vu, au coin de l'oeil de Booth, s'embraser une étincelle de jalousie et de désir. Il avait cultivé cette étincelle en vantant ses conquêtes féminines, toutes plus rocambolesques les unes que les autres, avant de l'inviter à une nuit en ville peu de temps après son dix-huitième anniversaire, pour lui apprendre ce qu'était "la vie d'un homme". Autant dire que la leçon avait été enseignée jusque dans les moindres détails. Le cocktail surprise de chez Boujis avait tendance à avoir cet effet sur Finchley. Le lendemain matin, il lui avait souri en boutonnant sa chemise, avant de partir de la chambre d'hôtel, l'abandonnant là sans un mot de plus. Ils s'étaient croisés, de temps en temps, de façon furtive et cordiale, à des rassemblements familiaux.

– Ne t’en fais pas, elle n’aime pas les goujats dans ton genre.

– Si c'était le cas, elle ne serait pas collée à tes guêtres, le trader remarque finalement avec nonchalance.

Jack fouille la salle du regard, à la recherche d'une issue. Cet échange le rend mal à l'aise, tant le cadre est inadapté à ce genre de discussions. Bordel de merde, Ken, tout le monde nous regarde. Mais le rouquin semble bien se moquer du regard des autres, et pour cause: depuis son plus tendre âge, tout ce qui semblait lui importer, c'était le regard de Jack. Que celui-ci l'accepte, ou lui accorde un quelconque intérêt, comme pour se prouver qu'être apprécié par Jack, c'était mériter le respect des autres. Un fait dont le blond avait toujours été conscient, et dont il n'avait jamais hésité à abuser.

– Je t’avoue que je suis heureux de te revoir malgré tout. Tu m’as manqué depuis trois ans, t’aurais pu éviter de me ghoster.

La gorge de Jack se noue tandis que son regard, embrumé par le regret et la culpabilité, fuit celui du jeune homme.

– J'étais jeune et con, il y a trois ans, confesse-t-il finalement. J'ai fait tellement de conneries sous l'emprise de mes "remèdes" que je ne me souviens pas de grand chose. C'est probablement mieux ainsi, je serais probablement rongé par les regrets le cas contraire. Évidemment que Jack n'a rien oublié de cette nuit fatidique. Au final, il n'avait pas tant bu que ça, contrairement à Kennedy. Il était même resté plutôt lucide. Mais pour le bien de leur réputation, il valait mieux persévérer dans le mensonge. C'était plus simple ainsi.

– Maintenant, si tu veux bien, je crois qu'il y a des photographes qui m'attendent. Sur ces mots, Jack lui donne de nouveau une tape condescendante sur l'épaule, avant de se diriger vers des caméras au fond de la salle. Si Ken se méprenait sur ses intentions, l'action qu'il venait de commettre était claire: Jack sait pertinemment que Ken connaît son aversion pour les caméras. Le message qu'il lui envoie est donc crystallin: converser avec lui lui déplaît davantage encore.
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyVen 17 Jan - 22:21


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@jack finchley
“ the dogs days are over ” (musique d'ambiance)
Ils étaient certes plus jeunes, mais cela n’enlève absolument rien à l’importance de l’acte qui s’est déroulé il y a trois années désormais. Au plus profond de lui, Kennedy, même s’il ne se l’avoue pas, cela a eu une importance capitale sur son développement personnel. En bien, comme en mal pour être parfaitement honnête. Le rouquin était déjà détestable avant cela, et lorsqu’il a découvert son penchant pour la gente masculine, il est devenu pire. A présent, c’est une véritable peste, un manipulateur prêt à tout pour obtenir ce qu’il désire. L’héritier de la famille Booth est un politicien qui ne l’est pas dans le cœur, mais dans l’âme. Tout ce qui lui reste à faire, c’est tenter de changer la donne, essayer de changer, pourtant lorsqu’un fruit est pourri, il n’y a plus de solution, la cause est perdue d’avance. En soi, il n’est pas prêt à vouloir tenter la transformation ; il se convient parfaitement tel qu’il est, ou tout du moins, c’est ainsi qu’il voit les choses.
Il envoie des piques, mais Jack est comme un chihuahua, ce sont les plus petits qui aboient le plus mais qui ne sont capables de rien. Du moins c’est comme cela que le rouquin considère celui qu’il aurait dû oublier depuis bien longtemps. Pourtant, il n’y parvient pas, et cela probablement parce que c’était un événement super important. Mais malgré tout, Ken fait des aveux, lui donnant des raisons de s’en vouloir, rejeter la faute sur les autres : c’est toujours le meilleur moyen de se disculper. « J'étais jeune et con, il y a trois ans. J'ai fait tellement de conneries sous l'emprise de mes "remèdes" que je ne me souviens pas de grand chose. C'est probablement mieux ainsi, je serais probablement rongé par les regrets le cas contraire. » Ainsi donc il avoue enfin avoir pu foutre en l’air la vie de quelqu’un, et il tente à son tour de s’absoudre des raisons de ses actes. Il est à condamner, mais ce n’est pas le seul. Ken le désirait, malgré l’alcool qu’il avait pu boire, malgré l’état embrumé de son esprit ce soir là. Il y a deux personne à blâmer, et les deux hommes sont en présence l’un en face de l’autre.
Il n’a pas le temps de répondre que l’attention de Jackson se porte sur autre chose que sur leur conversation, son regard est braqué vers des caméras, et s’il y a bien une chose que le blond déteste le plus au monde, ce sont bien les ragots. « Maintenant, si tu veux bien, je crois qu'il y a des photographes qui m'attendent. » Une tape amicale sur son épaule lui témoigne d’une condescendance sans vergogne avant qu’il ne s’éloigne. Ken le laisse s’en aller, n’étant pas satisfait de la tournure de cette conversation qui aurait dû être plus longue et plus intense. De quoi veut-il réellement parler ? Il n’en a aucune idée, mais c’est important, sinon il n’aurait pas un pincement au cœur en le voyant s’éloigner. Alors, l’étudiant en fiance s’en retourne vers ses parents ainsi que vers sa fiancée qu’il embrasse sur la joue après avoir bu une gorgée de whisky qui permet enfin de délier sa langue. « Vous saviez que la famille Finchley était représentée par Jackson ce soir ? qu’il permet de demander à ses proches afin de vérifier s’ils étaient réellement au courant. » Les Booth, sans savoir pourquoi exactement, ont très bien vu que les liens fraternels qu’ils entretenaient se sont délités au fur et à mesure. Quelle ironie. Ils assurent qu’ils étaient au courant et que ce n’est pas important. S’ils savaient à quel point cela n’était pas ce que ressentait leur progéniture.
La soirée bat son plein, et les conversations sont toutes plus ennuyantes les unes que les autres. Alors lui sort sur une terrasse pour fumer une cigarette tout en buvant un nouveau verre, parce qu’il les enchaîne sans en voir aucune conséquence pour le moment. A croire que son organisme s’est accoutumé à la présence d’alcool. Il est tout seul et cela lui convient parfaitement. Les étoiles sont dans le ciel nuit noir qui lui permet de ressentir une brise suffisamment fraîche pour la soirée. Ce n’est qu’alors qu’il entend un bruit derrière lui et en se retournant, il se met à sourire pour franchir le porche, sa cigarette à la main pour alpaguer Jack qui vient de passer. « Maintenant tu vas m’écouter, et tu vas venir avec moi. Tu n’as de toute manière pas le choix. » Bien évidemment, en parlant, il a sorti son téléphone ainsi que la délicieuse photo présentant Finchley avec deux femmes en petite tenue avec des rails de cocaïne, et il lui met en plein devant le visage. Oui, Jack a déjà eu ce genre de problème avec sa famille. « Ta famille est déjà au courant, et a étouffé l’affaire bien évidemment. Seulement, il me semble que ta pouffiasse n’est pas au courant, ce serait dommage qu’elle l’apprenne par Cosmopolitan, tu ne crois pas ? » Il a toujours une carte dans la main. Ken est constamment prêt à dégainer l’artillerie lourde. Végèce ne disait-il pas si vis pacem para bellum ? Alors oui, en effet, même s’il préfère ne pas entrer en guerre contre Jack, il préfère toujours être bien armé. Il l’attire donc avec lui sur la terrasse dont il ferme les portes pour qu’ils soient enfin seuls, tous les deux.
Il attrape le verre qu’il avait laissé sur la balustrade en marbre. Alors c’est à son tour maintenant de jouer, d’imposer la discussion pour qu’il n’y ait plus aucun échappatoire. Ken a envie de mener la danse plutôt que de se laisser envahir par la présence prépondérante de Jack. « Pourquoi tu m’as fait ça ? J’avais confiance en toi et tu m’as broyé dans tous les sens et même si j’ai adoré ça, tu dois me dire pourquoi tu m’as dépucelé et pourquoi tu ne m’adresses plus la parole depuis ? » Il prononce cela avec une voix quelque peu agacée sans pour autant hurler sur tous les toits. Ils ne sont pas à l’abri qu’une oreille inattentive puisse traîner dans les parages. Et même s’ils sont seuls, quelqu’un peut surgir au pire moment pour entendre cette discussion.


PS. bien évidemment, quand je disais qu'il n'y a personne pour épier la discussion, il n'y vraiment personne, inutile que ça se retrouve sur cosmopolitan hein.
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyMar 21 Jan - 17:14

Jack se perd parmi ces souvenirs qu'il désire oublier plus que tout. Les vapes de l'ébriété, la confusion de la torpeur, l'inattention de la jeunesse ...

Certaines erreurs ne s'effacent pas.

Son sourire de plastique semble en duper plus d'un, mais Jack ne parviendra jamais à se duper lui-même: l'altercation échappée de justesse lui fait battre le coeur à la chamade. Kennedy. Pourquoi devaient-ils se croiser, ici, et maintenant ? Trop longtemps après le fait accompli pour que Jack estime l'entretien légitime. Trop peu de temps après le jour fatidique pour que Kennedy ait la résignation de lâcher l'affaire.

Au final, Finchley se perd dans ses songes ... Mais pas assez pour ignorer la belle rousse qui le dévore du regard. Le britannique lui envoie un de ses sourires les plus charmeurs. Cinq minutes plus tard, le voilà sur le balcon, tapi dans un coin d'ombre, plaqué contre un mur, à guetter les allés et venues tandis que mademoiselle est à genoux devant lui. De temps en temps, Jack ferme les yeux et soupire silencieusement. Elle parvient même à lui soutirer un gémissement d'extase au point culminant de leur rencontre. Lorsque Jack referme sa braguette, la jeune femme lui fait un clin d'oeil discret avant de s'éclipser à travers les portes vitrées pour regagner l'assemblée. Le blond jure soupire, d'un mélange d'extase et d'amertume, satisfait de la besogne mais conscient des risques que cet échange présentait. Au moins, cela a eu le mérite de lui changer les idées.

En route vers les vitres, Jack se rend compte que la mandarine ambulante est pendu à la balustrade. Tentant tant bien que mal de discrètement se frayer un passage vers la vitre, son pied trébuche sur un pan de balcon mal égalisé, et le voilà qui manque de se manger le sol.

– Saleté de ... Putain de bordel de merde ! Mais le mal est déjà fait, et Jack constate à regret que déjà, voilà que le jeune Booth se jette sur lui.

– Maintenant tu vas m’écouter, et tu vas venir avec moi. Tu n’as de toute manière pas le choix.

Le ton autoritaire du gamin amuse le trader, qui l'observe curieusement sortir son téléphone portable de sa poche. Sur l'écran se trouve une photo de lui qui date de ... Jack n'en sait fichtrement rien. Cela pourrait dater d'hier, comme cela pourrait dater d'il y a trois ans (l'option la plus logique, par ailleurs). Toujours la même rengaine: Finchley, ses pouffs et ses rails, comme diraient ses amis. Le britannique ne bat pas d'un cil.

– Ta famille est déjà au courant, et a étouffé l’affaire bien évidemment. Seulement, il me semble que ta pouffiasse n’est pas au courant, ce serait dommage qu’elle l’apprenne par Cosmopolitan, tu ne crois pas ?

L'expression de Jack vire vite à l'étonnement, puis, à l'abasourdissement.

– Non mais c'est une blague ?

Un rire éclate de ses lèvres tandis que le britannique s'exclame.

– Tu crois vraiment que c'est avec des menaces à la con que tu vas me faire peur ? Putain, Ken ... Tu me déçois, là. Jack ne peut plus contenir ses rires tant l'absurde de la situation lui prend aux tripes. Tu crois – sincèrement – que j'ai peur d'une petite photo à la noix ? Mais enfin, Ken ... Je ne te pensais pas si idiot ! Un silence s'installe, tandis que Kennedy attrape un verre posé sur la balustrade. Jack soupire bruyamment avant de se résigner. Clairement, le jeune homme a des mots à lui déclarer, et Finchley sera plus avisé de lui donner l'opportunité de parler que de lui donner, continuellement, les clefs de sa destruction. Alors, bien que tout son être résiste à cette conversation, le blond se résigne à demeurer sur place.

– Tu m'as bien fait rire, je t'accorde au moins ça. déclare-t-il finalement. Jack n'a même pas le temps de poursuivre sa phrase que déjà, voilà qu'une accusation lui est balancée au visage.

– Pourquoi tu m’as fait ça ? J’avais confiance en toi et tu m’as broyé dans tous les sens et même si j’ai adoré ça, tu dois me dire pourquoi tu m’as dépucelé et pourquoi tu ne m’adresses plus la parole depuis ?

Le regard de Jack s'embrume tandis qu'il regarde le bout de ses belles chaussures en cuir.

– Sérieusement, Ken ? C'est ça qui te travaille, depuis tout ce temps ? Un lourd soupir s'échappe d'entre ses lèvres. Je croyais qu'on avait décidé de ne plus jamais parler de cette nuit. Une croyance facile à cultiver lorsque personne n'est là pour la contredire: même si des mots n'avaient jamais été échangés sur le sujet, Finchley avait pris l'absence des paroles de Ken comme un pacte de silence. Je ne t'ai rien fait qui ne soit jamais arrivé à d'autres, souffle-t-il finalement. Si je ne m'abuse, t'étais un adulte consentant, non ? Alors pourquoi est-ce que tu viens me casser les couilles trois ans après les faits ? Le regard de Jack, intense et profond, exprime le fond de sa pensée profonde: Kennedy, à quoi tu joues ?
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MessageSujet: Re: dogs days are over. (JACKEN)   dogs days are over. (JACKEN) EmptyMar 21 Jan - 20:07


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@jack finchley
“ the dogs days are over ” (musique d'ambiance)
Jack fait comme si la photo ne l’atteignait pas, mais il sait au contraire qu’elle aurait un pouvoir dévastateur. Il fait tout pour ne pas perdre la face alors qu’il est en pleine cogitation intense depuis tout à l’heure. Leur première entrevue dans la grande bâtisse a remis les pendules à l’heure et Ken n’arrive toujours pas à décider si la sienne est bien calée ou non. Et ça ne semble plus être le cas. Du moins, pas depuis longtemps. Certes le monde qu’il a connu depuis cet instant qu’ils ont passé ensemble il y a trois ans est bien meilleur que celui d’antan, mais pour autant, il y a eu une conversation qui n’a jamais eu lieu et pourtant qui aurait dû apparaître à un moment donné. Les deux hommes ont fait l’autruche et cette technique bien qu’utile chez ce volatile ne convient pas du tout aux êtres humains qui ont besoin de parler pour dissiper les malentendus.
Ken a beau se répéter en boucle que ce n’était pas grave, que les choses qui sont arrivées le sont parce qu’il y avait une bonne raison. Il n’arrive pas à se défaire de cette désagréable sensation que quelque chose lui a été volé bien qu’il ait été consentent à l’époque. Il ne remet pas en cause cette décision, loin de là, ce qu’il essaye de corriger ce sont les choses qui se sont déroulées par la suite, notamment cet éloignement qu’il n’aurait pas souhaité s’il avait eu le choix.
Le regard du blond devient plus noir, et s’étale sur le sol au lieu de se figer sur le visage de Kennedy comme il l’aurait voulu. Il ne s’en formalise pas, chacun gère les situations comme il le peut. « Sérieusement, Ken ? C'est ça qui te travaille, depuis tout ce temps ? » Et bien oui, c’est exactement ça qui le perturbe. Il a beau se dire que ce n’était pas grave, qu’une chose parmi tant d’autres dans sa vie passée et à venir, à l’heure actuelle, il n’arrive pas à s’effacer ce qui s’est passé. « Je croyais qu'on avait décidé de ne plus jamais parler de cette nuit. » Ce n’est pas exactement ce qui est arrivé, aucune discussion n’a eu lieu, aucun accord n’a été passé et Jack le sait pertinemment ; et au lieu de faire porter la faute sur lui, il préfère englober Ken qui lui au contraire voulait en parler. « Non, c’était ce que toi tu désirais, que l’on en parle plus. » Parce que oui, il n’a jamais demandé, parce que non ce n’était clairement pas quelque chose d’anodin. Et même si à ses yeux à lui ça peut paraître dérisoire, ça ne l’était pas pour le plus jeune qui venait de perdre sa virginité dans les mains d’un homme plus âgé que lui.
Et pourtant, il dirait que ce n’était pas grave s’ils avaient pu en parler, si discussion il y avait eu. Il aurait pu tourner la page, et il n’a jamais pu le faire, parce que l’égoïsme de son aîné a été trop fort. Ken est frustré par cet abandon alors même qu’il ne l’a jamais montré et qu’il n’a jamais fait le moindre signe. Alors pourquoi maintenant ? Sûrement parce que la coupe était pleine et qu’il n’en pouvait plus de ce silence pensant qui s’appesantissait sur sa conscience. « Je ne t'ai rien fait qui ne soit jamais arrivé à d'autres. Si je ne m'abuse, t'étais un adulte consentant, non ? Alors pourquoi est-ce que tu viens me casser les couilles trois ans après les faits ? » La rudesse et la grossièreté des mots de Jack ne le choque pas, il est habitué à ce genre de mots et d’attitude venant de sa part, et aussi de la part de la plèbe qu’il ne fréquente quasiment jamais. Ce qui le choque c’est sa nonchalance à l’égard d’un garçon qui ne demande qu’une seule chose : un dialogue honnête.
Il boit une nouvelle gorgée de son verre avant de sortir une cigarette qu’il allume d’un geste rapide tout en continuant de regarder Jackson pour lui faire comprendre que cette fois il ne pourra pas s’échapper et qu’il ne le permettra pas. « J’étais consentant oui, et je le suis toujours. Je ne regrette pas. Tout ce que je veux savoir, c’est pourquoi. Je sais qui je suis, mais je ne comprends toujours pas ce que l’on a fait. » Oui, dis comme ça il passe pour un novice qui n’a jamais eu de rapport sexuel de sa vie. Ce n’est pas exactement ce qu’il voulait faire passer comme message alors il se reprend vite, ne laissant pas à l’autre le loisir de lui envoyer une pique. « Et passe moi le passage sur le sexe, je sais ce qu’on a fait. » Non tout ce qu’il désirait c’est savoir pourquoi Jack a décidé de faire ça et pourquoi lui s’est-il laissé faire et en avait-il autant envie ? Parce qu’il voulait punir ses parents d’avoir prévu sa vie depuis le jour de naissance jusqu’à sa mort ? Ou parce qu’il voulait de la liberté qu’il n’avait jamais eu ? Ou peut-être encore répondre à des instincts bestiaux qui sommeillaient au fond de lui depuis trop longtemps ? Ken est perdu, et ce depuis le jour de ses dix-huit ans. « J’ai besoin de savoir ce que ça représentait... » En formulant cela, il s’attend à une réponse acérée qui pourrait le détruire, alors il s’y prépare mentalement. A ses yeux, il ne sait pas vraiment ce que sa première fois signifiait, et peut-être que les futurs propos de celui avec qui il avait partagé ce moment intime l’éclaireront, aussi durs puissent-ils être.
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