Big Jack Cohen, l’un des motards criminels le plus connus des autorités d’Angleterre, sortait de prison après avoir purgé une peine exemplaire. Sa sortie s’annonçait médiatisée et cela ne faisait qu’accroitre les peurs de certaines personnes; Big Jack n’avait pas que des amis qui seraient heureux de sa sortie de prison…
Nombreux étaient ceux et celles qui se souvenaient des guerres de motards qui sévissaient dans les rues de Londres, des années auparavant et beaucoup craignaient d’assister à de nouveaux bains de sang. Que les membres de gangs criminels se tuent entre eux était une chose, que des innocents meurent pour des conflits auxquels ils n’appartenaient pas en était une autre…
Devant l’imposante prison de pierres qui, au cours de sa longue histoire, avait accueilli son lot de criminels célèbres, des centaines de personnes étaient rassemblées; des journalistes, des animateurs d’émission de télévision à sensations, des timbrés qui fantasmaient sur les crimes odieux de Big Jack Cohen et, bien entendu, la crème du crime organisée d’Angleterre.
Des dizaines de motos (voire des centaines), de belles Harley-Davidson, sur lesquelles étaient assis des hommes portant, outre leurs vestes de cuirs ou de jeans aux couleurs de leurs frères, de lourds crimes sur leurs épaules, créaient l’illusion d’une banderole d’honneur, leurs moteurs vrombissants à l’unisson, faisant ainsi vibrer les cœurs de tous les gens présents ce jour-là.
Parmi les motards se trouvait Billy. Le jeune homme ne connaissait pas personnellement Big Jack Cohen et n’en avait entendu parler que très rarement, mais il faisait rouler le moteur de sa moto avec ses frères et y prenait même un plaisir presque inavouable. Il avait l’impression de faire partie de l’histoire… D’une partie de l’histoire.
Parmi tous les gens rassemblés se trouvaient également des représentants de l’ordre : des policiers, des agents spéciaux, des gardiens de prison, etc. Tout ce beau monde n’attendait qu’un comportement louche pour intervenir; la tension et le stress étaient donc palpables.
Curieux, Billy regardait dans toutes les directions, croisant les regards de ses frères avec fierté, celui des civils avec arrogance et celui des autorités avec défi. Son regard rencontra celui d’une jeune femme; une policière plutôt bien roulée avec laquelle le criminel avait eu quelques démêlés; l’agent Kennedy (puisque c’était uniquement de cette manière qu’il la connaissait) semblait avait hérité de son dossier à sa sortie de prison. Chaque fois que Billy sortait de chez lui, il lui semblait la voir au coin de la rue. Chaque fois qu’il enjambait sa moto, il se faisait contrôler et c’était toujours par elle. Chaque fois qu’il devait se rendre au poste de police pour rencontrer son agent de probation, c’était elle qui lui ouvrait la porte. Inutile de dire que le jeune homme éprouvait pour cette femme que de l’apathie.
Par provocation, Billy soutint le regard de la belle, tentant probablement de créer un malaise ou de l’intimider. Parmi ses frères, et tant et aussi longtemps qu’il ne commettait aucun acte répréhensible, l’agent Kennedy ne pouvait rien contre lui. Ainsi, pour ajouter à la provocation, Billy lui adressa un sourire charmeur avant de lui faire un clin d’œil.
Remarquant son petit jeu, James, l’un des frères d’armes de Billy et meilleur ami de celui-ci, se pencha sur le côté pour voir l’agent Kennedy. Le deuxième motard était aussi brun de cheveux que Billy était blond et ses yeux étaient si sombres qu’ils créaient autant d’émoi que le regard clair du jeune homme.
Tous deux se mirent à plaisanter, sans jamais cesser de regarder la jeune policière; même si elle ne pouvait les entendre, elle pouvait facilement comprendre qu’elle était le centre de leur conversation.
Soudain, le son des Harley-Davidson s’intensifia et les partisans de Big Jack Cohen se mirent à applaudir; les portes de la prison s’ouvraient…
Sujet: i’m no hero and i’m not made of stone. (billy) Mar 8 Oct - 14:50
i’m no hero and i’m not made of stone
Fletcher & Kennedy
C’était un très grand jour dans la petite carrière de Louise puisqu’aujourd’hui un des criminels mais également motards connu sous le nom de Big Jack Cohen dans toute l’Angleterre sortait de prison après avoir purgé sa peine et sa sortie risquait de mettre plusieurs agents de police à rude épreuve car les médias s’en était mêlé c’est pour cela que des vingtaines de journalistes était présents devant l’immense bâtiment plutôt sombre mais également une bonne partie des personnes qui étaient présentes avaient l’air de trouver cette situation étrangement intéressante pour leurs propres folies. Plus d’une centaine de motos, toutes plus belles les unes que les autres, sur lequel étaient assis de nombreux motards portant différentes couleurs et également du cuir tout en vrombissants leurs moteurs à l’unisson. Louise elle, était du côté des autorités, auprès de ses collègues tous en position près à intervenir au moindres faux pas. Elle n’était pas très en forme depuis qu’elle avait apprit une nouvelle qui allait chamboulée l’entièreté de sa vie à jamais mais la jeune femme essayait de garder la tête haute hors de ses petits problèmes personnels puisque ce n’était pas du tout le bon moment et ni l’endroit. Rapidement, son regard sombre se porta sur un homme qu’elle reconnaissait au loin parmi la foule qui finissait par la défier du regard ce qui n’était pas la première fois puisqu’elle avait hérité dès sa sortie sur son dossier de prison sur lequel elle bossait depuis un moment maintenant. Le fameux Billy soutenait le regard de Louise qui ne vacillait pas en étant plutôt habitué à soutenir son regard avant de lui adresser un sourire charmeur suivit d’un clin d’œil simplement pour la provoquer ce qui l’a rendait totalement hors d’elle car elle ne pouvait rien faire d’autre que de rester à sa place à attendre que ce criminel sorte sans faire de dégât autour de lui. Elle remarqua un brun avec un regard très sombre qui s’approchait de Billy pour se mêler à son petit jeu en plaisantant sur elle malgré que la jeune brune ne pouvaient les entendre. Louise rompit très rapidement ce lien entre eux deux en tournant sa tête vers les portes de la prison qui s’ouvraient affolant certaines des personnes présentes devant celle-ci. Big Jack était sur le chemin vers les grandes portes de ce pénitencier où il avait passé de nombreuses années, tout près de lui des policiers ainsi que de nombreux gardiens. Les motards se mirent à faire vibrer leurs moteurs en cœur afin de presque entendre ce bruit bruyant mais plaisant pour la plus part des gens. La jeune femme en uniforme avança quelque mètres plus loin devant ses collègues en restant tout à fait neutre mais en faisant très attention à son arme chargée puisqu’elle était dans la foule près de personnes avec des problèmes sûrement mentaux car ils fantasmaient sur le grand criminel de l’Angleterre qui venait de mettre un de ses pied en dehors de la maison d’arrêt. Tout d’un coup, un drôle de bruit a donné froid dans le dos sorti de nulle part faisant paniquer la foule.
(c) princessecapricieuse
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Sujet: Re: louise&billy | "i’m no hero and i’m not made of stone" Lun 18 Nov - 0:21
Si les autorités policières s’y étaient attendues, personne n’avait réellement voulu imaginer que cela était possible et pour toutes les personnes présentes, criminelle ou non, la détonation eut comme effet de créer un sentiment de peur.
Des gens se mirent à courir dans tous les sens et ceux qui avaient la chance d’être assis sur une moto partirent rapidement, mais personne ne savait vraiment d’où venait l’explosion et si d’autres la suivraient…
Profitant du l’état de panique généralisée, Big Jack Cohen se volatilisa. Avait-il était mis en sécurité? L’avait-on kidnappé? Nul ne pouvait réellement le savoir puisque personne ne savait dans quel but l’explosion avait été déclenchée et par quel camp, celui des alliés ou celui des ennemis.
Certains criminels profitèrent même de cette occasion de trouble pour s’attaquer aux policiers toujours présents qui tentaient de sécuriser les lieux et d’aider les civils. Certains frères de Billy étaient descendus de leur moto pour se mêler à la bagarre générale, trop heureux de pouvoir écraser leurs poings sur les mâchoires de policiers connus ou inconnus.
Quant à Billy, le jeune homme n’avait pas bougé de l’endroit où il se trouvait depuis le début et James, son meilleur ami, se tenait toujours près de lui. Les deux hommes, aussi nerveux que la majorité des gens, jetaient des regards dans tous les sens, cherchant la source de l’explosion ou un signal d’un allié pour passer à l’action, quelle qu’elle soit.
C’est à ce moment que le regard du jeune homme fut, une nouvelle fois, attiré par l’agent Kennedy. Dans le cadre de ses fonctions, elle s’était avancée vers la foule et éloignée du reste de ses collègues, des autres policiers. Probablement avait-elle voulu montrer à tous ces hommes en uniformes que pour une femme, elle avait des couilles (d’ailleurs, Billy n’aurait pas hésité à aller vérifier cette hypothèse lui-même), mais elle se retrouvait isolée et entourée de criminels qui ne résonnaient plus.
Billy n’avait jamais été un méchant garçon et il ne l’était pas plus maintenant qu’il portait une veste de motard. Il avait choisi ce mode de vie pour avoir une famille… Pour être accepté… Mais en aucun cas il ne cautionnait toute la violence leur étant attribuée… Les meurtres… Les règlements de compte… Mais ces choses faisaient malheureusement partie de cette vie…
De la même manière, même s’il n’appréciait pas du tout l’agent Kennedy, de la voir seule et en danger, éveilla en lui son instinct protecteur. Sans réfléchir, il mit sa moto en marche et fonça vers la jeune femme. Lorsqu’il fut à sa hauteur, ne faisant que ralentir sa course, Billy lâcha les poignées de sa moto et attrapa la taille de la jeune femme qu’il hissa sans difficulté devant lui. La position ne devait certainement pas confortable (Louise était assise de côté entre les cuisses du motard, ses genoux par-dessus l’une de ses jambes, les pieds ballotant dans le vide), mais permit à Billy de s’éloigner avec la jeune femme.
- « Si jamais vous m’dites que mon tuyau d’échappement fait trop d’bruit ou que mes miroirs sont pas conformes, j’vous pousse par terre, compris? », prévint le jeune homme d’un ton qui se voulait sérieux malgré le propos plutôt humoristique de sa remarque.
Tout près d'eux, une nouvelle explosion se produisit.
Sujet: louise&billy | "i’m no hero and i’m not made of stone" 
Louise Kennedy
