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 You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy

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Jonathan Burton
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Jonathan Burton

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MessageSujet: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyMar 12 Nov - 16:30


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Le journal traversa le salon avant même que Jonathan ait eu le temps de finir l’article. Le titre se suffisait à lui-même. Le brun serra sa tasse à café un peu plus fort en terminant de regarder les journaux comme il le faisait chaque matin. Mais cette fois, rien n’y faisait, l’article sortit était loin de lui plaire et la colère ne faisait que monter en lui. Depuis qu’il avait hériter de la place de son père, Jonathan s’était donné pour mission de montrer un côté beaucoup plus écologique, plus transparent. Mais ce torchon attisait moult rumeurs et étant donné le soutien politique qu’il avait donné à Mary Fraser, il ne pouvait laisser le nom des Burton être sali par de telles paroles. Autant dire qu’il était un véritable ours mal léché. Sa petite sœur tenta de l’aider à se calmer, mais elle n’avait jamais tenu autant que lui à l’héritage familial si bien qu’il n’était pas sûr qu’elle comprenait bien tous les enjeux d’un tel article. Bien sûr leurs parents étaient il ne savait où si bien qu’il ne risquait pas de pouvoir faire quoi que ce soit grâce à son père.

Le brun se prépara comme tout PDG d’une multinationale se préparait. Un costume sur mesure sur les épaules, il quitta la villa qu’il partageait avec sa sœur, non sans être sûr qu’elle n’avait pas besoin de lui. L’avantage d’être milliardaire était qu’on pouvait se faire l’emploi du temps que l’on voulait. Si bien qu’avant de se rendre au siège de la Burton Company, l’héritier de la famille comptait bien rendre une petite visite à celle qui avait écrit le torchon insultant sa famille. Son téléphone à l’oreille, il répondait à la main, il vérifiait ses mails et ses rendez-vous de la journée tout en laissant son chauffeur l’emmener là où il voulait.

Arrivée au siège du journal, il y entra non sans esclandre. De toute façon, peu importe où il allait tout le monde le connaissait, après tout il était l’image publique des Burton depuis que ses parents avaient décidé de se retirer. Entre la presse people qui ne cherchait qu’à le marier et les tabloïds qui adorait salir l’image de sa famille, on ne pouvait pas l’éviter.

- « J’aimerais voir Poppy Ward. » se contenta-t-il de dire sans se poser de questions.

Il ne laissait pas vraiment le choix à la négociation si bien qu’on l’emmena sans problèmes jusqu’à la jeune femme qui avait décidé de faire sa carrière sur un torchon. Arrivé devant, la personne qui l’avait amené là le présenta et un rictus se dessina sur ses lèvres.

- « Je ne crois pas qu’elle ait besoin de présentation. N’est-ce pas Mademoiselle Ward ? » lâcha-t-il alors que la personne quittait le bureau, les laissant seul.

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyJeu 14 Nov - 22:26


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La jeune femme soupira doucement, ses iris chocolat parcourant les lignes imprimées sur le papier journal. Cet article était définitivement l’un de ses meilleurs écrits. Le temps qu’elle avait consacré à cette enquête était non négligeable. La brune avait pris le temps de vérifier chaque source, chaque fait. Elle avait soupesé chaque mot avant de le coucher sur le papier. C’était l’œuvre d’une partie de sa carrière. Dénoncer les pratiques questionnables d’une firme multinationale d’hôtels était véritablement le rêve de tout journaliste qui se sentait réellement impliqué dans son travail. Evidemment, la Burton Company était tout simplement intouchable. Leur clientèle ne prendrait certainement pas en compte les dires d’une journaliste du Times. Ils voulaient fréquenter des hôtels dont le faste était à la mesure de la taille de leur compte bancaire. Peu leur importait les pratiques douteuses qui leur permettaient de profiter d’un palace luxueux. Les plus touchés étaient probablement la famille Burton eux-mêmes. Ils étaient une famille très active publiquement et voir leur nom associé à un article peu élogieux n’était jamais positif. En particulier quand le fils héritier de la multinationale venait de se déclarer officiellement comme un soutien politique d’une certaine marquise qui courrait après le 10 Downing Street. Poppy devait reconnaître qu’elle n’avait absolument pas anticipé cette déclaration. Cet article était écrit depuis plusieurs semaines et c’était son rédacteur en chef qui avait décidé de le publier précisément ce jour-là.

Les supérieurs de la demoiselle avaient tellement aimé son style linguistique et la verve dont elle avait fait preuve dans cet écrit qu’ils avaient décidé de lui accorder une promotion. La brune s’était retrouvée projetée journaliste politique du Times, pour son plus grand bonheur. C’était ce qu’elle avait toujours voulu : couvrir des évènements d’importance majeure, des évènements qui comptaient et qui pouvaient vraiment changer les choses. Poppy avait également gagné un bureau à l’étage supérieur, bien plus lumineux et surtout individuel. Elle observa pensivement la pièce, tournant lentement dans sa chaise de bureau. La journaliste n’avait pas réellement besoin de cet espace. Elle se plaisait à changer d’environnement pour écrire, cela stimulait son esprit créatif. Un jour la brune écrivait dans un parc, le lendemain dans un café ou encore un autre jour chez elle. Son bureau ne serait utile que quand elle recevrait des interlocuteurs directement dans les locaux du journal. Cela lui donnerait plus de légitimité face à ces derniers. Ce fut justement à cet instant que quelqu’un frappa à la porte de la pièce. Un des assistants d’accueil passa une tête dans l’entrebâillement et introduisit son visiteur. A peine avait-il fini sa phrase qu’un visage que la femme n’avait vu que sur le papier glacé des couvertures de magazine people se fraya un chemin dans la pièce. D’un signe de la tête, la brune indiqua à son collègue qu’il pouvait les laisser. Elle était parfaitement capable de gérer Jonathan Burton et son portefeuille à plusieurs millions. Poppy se leva lentement et contourna son bureau afin de tendre une main polie à l’homme. « M. Burton. Je suppose que vous avez reçu votre édition du matin. »

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyDim 24 Nov - 22:03


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Le problème c’est les Burton, c’est qu’ils ont tendance à être rancunier. Ce trait de caractère semble d’ailleurs héréditaire puisque le père possède le même que son fils. Jonathan n’apprécie pas qu’on touche à ses affaires. La richesse et le pouvoir font souvent peur au bas peuple et certains semblent prêt à tout pour le faire plonger. Heureusement pour lui, le brun est la nouvelle image de l’entreprise, une image fraiche et nouvelle qui donne une nouvelle idée du nom Burton. Bien loin des fastes et du luxe de son père, Jonathan souhaite amener la transparence, la parité mais aussi la diversité. Cependant si de pareils articles sortent tous les quatre matins et qu’il doit passer ses journées au tribunal pour faire condamner les ragots, autant dire qu’il ne va pas pouvoir avancer aussi vite qu’il ne le pensait.
Cette journaliste, Poppy Ward, se mêlait de ce qui ne la regardait pas. Bien sûr que tout ce que disait l’article était vrai. Son père avait fait de nombreuses erreurs qui, à l’époque, étaient passées inaperçues. Mais à présent ces révélations choquaient n’importe qui. Le milliardiaire lui-même avait eu du mal à accepter cette nouvelle. Cette idée que son père avait graissé la patte de certaine personne pour avoir des terrains bien placés. Pourtant la Burton Company avait toujours le vent en poupe, mais si tous les cadavres que son père planquait venaient à être révélé, il risquait fort de tout perdre.

Alors il était là, au siège du magazine du Times, s’imposant sans laisser le choix à personne. S’il le voulait, il pourrait s’offrir le journal à vrai dire donc il était difficile de lui refuser l’accès. Avoir un Burton à dos n’était jamais une idée brillante et la brune en face de lui allait apprendre cela à ses dépens. L’homme ne prit pas la peine de lui serrer la main. La politesse n’était que pour les gens qui le méritait. Si dans un autre contexte il aurait pu admirer le culot qu’avait eu cette femme avec son article, il était bien loin de ça à l’instant même. Certaines personnes ne se rendaient décidément pas compte du pouvoir qu’il avait sur la ville. Même s’il n’aimait pas toujours faire référence à son argent, Jonathan savait qu’il pouvait tout avoir avec le portefeuille qu’il possédait.

- « En effet. Je vois que vous en semblez fière. » lâcha-t-il simplement. « Je ne savais pas que pour arriver dans un tel bureau il fallait passer par la case scandale. A croire que les journalistes n’ont aucun but si ce n’est provoquer l’infamie en dénigrant des affaires faisant vivre plusieurs milliers de personnes. » se contenta-t-il de répondre.

Jonathan savait très bien que le torchon disait vrai. Cependant il n’acceptait de ne pas avoir été informé de l’arrivé de cette chose. Pas de commentaires. Juste de la dénonciation en bonne et due forme comme si c’était la seule chose que les journalistes savaient faire. Son entreprise s’en remettrait et s’en sortirait plus forte. Mais il n’était pas sûr que le Times arriverait à faire face à sa colère.

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyLun 9 Déc - 18:05


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Le milliardaire refusa de lui serrer la main et la britannique se contenta de serrer les dents. Elle avait décidément affaire à un enfant. Un garçonnet qu’on laissait jouer avec une entreprise multinationale et auquel on passait tous ses caprices. Tout le monde ne naissait décidément pas sur le même pied d’égalité. Et tout le monde ne méritait pas la position qu’ils occupaient. Définitivement pas. Les prunelles de la femme remontèrent en direction du visage de son interlocuteur, passant par son costume dont le prix aurait suffi à nourrir plusieurs familles pendant des mois. L’arrogance qu’elle lisait dans les iris azurs du brun lui donnait envie de vomir. Cela ne faisait quelques minutes qu’ils se trouvaient dans la même pièce, mais Poppy comprenait déjà qu’il se pensait bien meilleur qu’elle. Parce qu’il était né avec une cuillère en argent dans la bouche et pas elle, il semblait persuadé que ses besoins et ses opinions étaient plus importantes que celles d’autrui. La britannique réprima un grognement. Jonathan Burton incarnait tout ce qu’elle détestait. Une classe privilégiée qui ne cherchait qu’à s’enrichir encore plus, qui se pensait au-dessus des autres et qui ne songeait qu’à les piétiner encore plus. L’envie d’effacer son petit sourire satisfait dominait l’esprit de la liverpuldienne. Pourtant, elle se contenta de souffler et de serrer les poings. La britannique avait raison. Elle était celle qui avait écrit un article riche de preuves et de sources. Et il était celui qui avait des cadavres dans son placard. Il ne pouvait que perdre. Alors, l’arrogant recevrait sa leçon.

Poppy s’était attendue à ce type de réaction, mais c’était quand même difficile à entendre. Elle avait travaillé pendant une année entière sur ce sujet et voilà que l’héritier Burton était prêt à la traîner dans la boue comme si elle avait écrit un tissu de mensonges à propos de la Burton Company. Alors que tout était vrai. Que toute la vie de la journaliste n’était qu’une immense quête de vérité et de transparence. Elle ravala sa colère et se contenta d’une réponse politiquement correcte. La liverpuldienne n’avait malheureusement pas les moyens financiers de survivre au procès que Jonathan lui imposerait si elle laissait exploser son ressentiment. Elle s’exprima donc avec clarté, sa voix vibrant de tension. « Assez oui. J’ai passé pas mal de temps à rassembler des sources fiables avant de le publier. Mais ça vous devez en être conscient. » La brune laissa la nouvelle frapper son interlocuteur. Il devait bien le savoir. Il devait bien s’en être rendu compte. Tout ce qu’elle avait révélé dans son article était exact et en tant que digne héritier des Burton, il le savait pertinemment. Sa confiance enflant encore plus, la demoiselle reprit. « Pas la case scandale, mais écrire un bon article révélant des réalités importantes est nécessaire, en effet. Et le seul but des bons journalistes est la vérité. C’est pour cela que cet article vous dérange, non ? Parce qu’il ne ment absolument pas. » La liverpuldienne avait beau faire plusieurs centimètres de moins que son arrogant interlocuteur, elle le toisait littéralement. Il avait osé venir dans son propre bureau la provoquer, alors qu’il était celui qui était en tort.

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyMer 11 Déc - 15:05


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Jamais on ne lui refusait quoi que ce soit. Jonathan était né avec une cuillère en or dans la bouche, on l’a élevé comme s’il était un prince. Petit, on lui donnait tout ce dont il avait envie, que ce soit une petite voiture ou un caprice complètement fou comme aller à Disneyland. Jamais il n’avait eu de non. Autant dire que le fait que cette femme lui mette des bâtons dans les roues était bien loin de lui plaire. Le brun n’était pas un homme qu’il fallait provoquer. Loin de là. Peu importe ce qu’elle dirait, il chercherait à se venger. Si elle voulait jouer face à plus fort, elle se brûlerait les ailes. Comme tous ceux qui avaient essayé avant elle.
Le plus énervant finalement était la manière dont cette femme, cette Poppy Ward, faisait comme si elle n’avait pas envie de le frapper. Pourtant Jonathan savait parfaitement que la colère devait la ronger. Il était comme ça. Le milliardaire savait où appuyer pour se faire détester et il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Les journalistes étaient loin d’être ses amis, bien au contraire.

Un faux sourire se dessina sur ses lèvres du jeune homme alors qu’elle parlait des sources fiables. Bien sûr qu’elles étaient fiables. Chacun des noms qu’il avait entendus lui étaient connu et il avait tout fait pour savoir comment les contacter. Lui aussi avait fait ses devoirs.

- « Le seul but des journalistes est d’avoir une seule facette de la réalité comme vous l’avez fait n’est-ce pas ? » se contenta-t-il de lâcher sèchement.

Si elle avait envie de jouer à qui a la plus grosse, elle perdrait d’avance. Jonathan avait le bras assez long pour menacer la rédaction du journal. Si tel était son souhait, il pourrait faire un procès pour diffamation.

- « Il n’y a eu aucun appel de votre part à propos de cet article. Vous avez préféré jouer la carte facile sans avoir toutes les facettes. Toutes les vérités. » lâcha-t-il simplement. « Vos vérités ne sont pas les bonnes. Vous vous êtes contentée de faire le travail à moitié sans chercher à contacter mon entreprise. Une entreprise que je m’efforce de rendre plus respectueuse mais puisque vous avez l’air de vouloir uniquement votre vérité. Cela risque d’être compliqué pour vous ces prochains mois. » lâcha-t-il finalement.

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyVen 7 Fév - 19:37


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A cet instant, la brune devait être en train de passer par toutes les couleurs face au milliardaire. Elle pâlit d’abord devant ses fausses accusations, avant de rougir de colère puis de devenir verte de rage. Ses poings étaient serrés, ses jointures d’un blanc inquiétant. Et son regard. Oh ce regard. C’était un brasier dévorant. Elle n’avait pas besoin de parler, ses yeux communiquaient pour elle. Or, en ce moment, ils devaient décrire avec une précision alarmante tout le mal qu’elle avait envie de faire à Jonathan Burton. Physiquement. Mais elle ne pouvait pas. Poppy avait déjà gagné. Elle avait gagné à la minute où son article avait été imprimé dans les pages du Times. La seule chose qui pourrait lui arracher la victoire était qu’elle perde son sang-froid et qu’elle mette la gifle monumentale qu’il méritait à l'héritier face à elle. Dans ce cas-là, la liverpuldienne perdrait. Et c’était tout ce qu’elle ne voulait pas. La journaliste voulait continuer de voir Jonathan Burton vaincu et d’être celle qui l’avait battu.

C’est pourquoi la britannique se reprit. Elle inspira lentement, plusieurs fois, prenant la minute dont elle avait besoin pour se calmer. La trentenaire releva ensuite son regard vers le visage du PDG de la Burton Company. Dans ses prunelles chocolat, le brasier n’était pas complètement éteint, mais il y avait aussi autre chose. Une étincelle. L’étincelle de la combattivité. Oh oui. Ce n’était pas qu’à l’écrit que Poppy savait manier les mots. Il avait osé venir dans son bureau pour la défier ? Le brun allait repartir avec une seconde défaite en travers de la gorge. Et ainsi, elle aurait battu Jonathan Burton. Deux fois. La liverpuldienne humecta soigneusement ses lèvres avant de parler, sa voix se faisant étonnamment claire. « Vous voulez savoir pourquoi vous n’avez pas été contacté ? Parce que vous auriez enterré l’affaire. Il ne faut pas être un génie pour s’en douter. C’est ce que votre père a fait pendant des années. Je pense que c’est avant tout pour cela que vous êtes irrité, parce que je ne vous ai même pas donné la chance d’acheter mon silence avec vos jolis billets verts. » Dans son élan, la journaliste avança d’un pas, entrant dans l’espace personnel du milliardaire et le défiant physiquement. « Je suis fière de mon travail sur cet article et votre opinion n’y changera rien. C’est trop tard de toute façon, il a été publié. Les lecteurs savent ce que vaut la Burton Company. Alors, vous voulez mon conseil ? Ne déboulez pas dans mon bureau pour mener une guerre déjà perdue. Ne vous faites pas sain et avocat de la vérité, alors que vous êtes celui qui avait des choses à cacher. Retournez donc vous occuper de votre entreprise et améliorez un peu son éthique, si tant est que vous en soyez capable. »

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyVen 21 Fév - 13:08


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Jonathan était un véritable connard. Pour le coup, il était le parfait gosse de riche né avec une cuillère en or dans la bouche et qui n’avait jamais eus de résistance de la part de quiconque. C’était vrai en quelques sorte. Le brun n’avait pas eu autant de résistance de la part de quelqu’un depuis longtemps. C’était pour cette raison qu’il n’avait que très peu de personnes proches. Sa propre sœur lui parlait à peine à cause des secrets que sa famille avait décidé de lui cacher. Sa famille qui en avait enterrés des secrets et qui à présent le laissait gérer comme si tout était normal. Jonathan en voudrait presque à sa famille de faire ça mais il était plus fort que ça. Pas uniquement gosse de riche avec un compte bancaire bien trop plein, il voulait montrer qu’il était loin d’être comme son père. Autrement dit, il ne voulait pas se comporter comme il le faisait avec cette journaliste. Pourtant la colère l’aveuglait et il n’avait aucune retenue à mettre tout le travail de cette femme en question. Quitte à la diffamer en public si besoin était. Un vrai connard comme la presse le décrivait. Sa réputation n’était plus à faire après tout.

Seulement, il ne pouvait nier que la brune avait du cran, un culot monstre et plus d’assurance face à lui que n’importe lequel de ses collaborateurs. Autant dire que même s’il ne montrait rien, il ne pouvait pas rester de marbre face à cette femme. S’il l’avait dans ses collaborateurs, il était clair qu’il n’y aurait jamais eu de problèmes comme celui-ci et sûrement que l’entreprise ne serait pas gérée par des incapables pendant des années. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres alors qu’elle terminait en lui disant d’aller revoir l’éthique de son entreprise.

- « Ne me faites pas croire que mes jolis billets verts auraient acheté votre silence Miss Ward. » lâcha-t-il en la regardant dans les yeux. « Votre argument ne tient pas la route cette fois, vous étiez presque sur un sans-faute jusque-là. » ironisa-t-il simplement avec un faux sourire avant de reprendre son sérieux. « Mes avocats vous contacteront ainsi que la direction de ce journal. On verra bien si vous savez toujours vous montrer hargneuse face à un tribunal. » lâcha-t-il simplement. « Comme vous avez bien fait votre travail, j’imagine que vous saurez où me trouver si vous souhaitez vraiment révéler la vérité aux lecteurs. » lâcha-t-il simplement.


 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyDim 1 Mar - 21:57


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Poppy se sentait victorieuse. C’était évident et cela transpirait à travers chaque pore de son être. Elle se tenait droite. Elle respirait la fierté. Son regard était brillant d’arrogance en cet instant. Elle avait cloué le bec de Jonathan Burton. Jonathan Burton et ses millions. Jonathan Burton et sa chaîne d’hôtels de prestige. Quoiqu’il puisse dire, il ne lui arracherait pas sa victoire. Quelles que soient les élucubrations qu’il inventerait ensuite, le brun ne lui enlèverait pas le triomphe de lui avoir tenu tête, et cela avec un certain brio. La journaliste se sentait bien. Une sensation de chaleur agréable envahissait son estomac. Tous les muscles de son corps qui avaient été tendus jusque-là se déliaient, lui apportant une forte sensation de confort. La britannique se sentait détendue, presque fatiguée. Elle avait mis énormément d’énergie dans cette joute verbale et elle méritait à présent le repos du guerrier triomphant. Remettre à sa place un héritier né avec une cuillère dans la bouche était une véritable source de fierté pour la gamine qu’elle avait été, grandissant dans la banlieue de Liverpool au cœur d’une famille peinant à joindre les deux bouts. La femme fit un pas en arrière, entreprenant lentement de repasser derrière son bureau pour s’y installer.

La liverpuldienne laissa échapper un rire aussi faux que léger en entendant la remarque du brun. Évidemment qu’elle ne se serait pas laissée acheter. Elle l’avait clairement montré depuis le début de leur entretien. La trentenaire se laissa tomber dans sa chaise de bureau et croisa rapidement les jambes. Ses mains prirent place sur ses genoux dans une posture de sérénité absolue. Plus rien ne pouvait l’atteindre. Un air nonchalant sur le visage, Poppy pencha légèrement la tête sur le côté, un sourire calme occupant ses lèvres. Elle était réellement apaisée. Sa bataille était gagnée. Les prunelles de la britannique vinrent accrocher celles de son interlocuteur. Il était temps de clôturer cette conversation stérile. « Faites-moi confiance, je sais convaincre un auditoire. Surtout quand je n’ai rien à me reprocher. » Elle haussa ensuite un sourcil avant de reprendre. « Croyez-moi, je n’ai aucune envie de répandre votre soi-disant vérité. » La brune montra la porte du doigt. « La porte est derrière vous, M. Burton. Je sais que vous avez l’habitude qu’on les ouvre pour vous, mais vous m’excuserez, j’ai du travail. Pour moi, contrairement à vous, l'argent ne pousse pas sur les arbres, il se gagne et il se mérite. »

 
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MessageSujet: Re: You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy   You want a war ? Fine, you're gonna lose. | Joppy EmptyDim 22 Mar - 13:02


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Le brun tentait tant bien que mal d’éteindre le feu qui grandissait en lui. Il n’était pas chose aisé de rembarrer Jonathan Burton de la sorte et pourtant c’était exactement ce que venait de faire la journaliste en face de lui. Pourtant, malgré les arguments plus que recevables de la jeune femme, Jon restait sur ses positions. Le brun avait beau avoir tort dans cette histoire, il ne comptait pas à montrer ce que cette journaliste attendait : une capitulation et sûrement des excuses. L’héritier sèmerait la guerre tant qu’il le pourrait. Son père avait fait des erreurs qui lui portait préjudice à lui. Des erreurs qu’il tentait tant bien que mal de racheter mais ce n’était pas avec des fouines comme cette Poppy Ward qu’il pourrait avancer. Bien au contraire. Alors le brun ferait ce que sa famille a toujours su faire : la guerre face à ses opposants. Une guerre qu’il n’aura aucun mal à gagner. Son portefeuille est assez rempli pour écraser chaque rumeur qui circulerait sur l’entreprise ou sa famille. Ce n’était pas pour rien que celui qui était responsable de l’accident de sa sœur était derrière les barreaux avec une peine qu’il ne méritait peut-être pas totalement. Mais le père de Jonathan ne reculerait devant rien, même si cela pourrait porter préjudice aux efforts de son fils.

La journaliste du Times respirait la victoire. Pourtant ce n’était qu’une bataille par rapport à la guerre que le PDG s’apprêtait à lui déclarer. Un sourire hautain se dessina sur ses lèvres. Tant qu’il serait là, il ne comptait pas lui faciliter la vie. Même si l’acharnement n’était pas dans ses habitudes, il saurait s’y prendre pour faire oublier cet article sous une montagne de faits moindres. Il n’était pas du genre à se laisser faire et même si l’un des deux se brûlerait sûrement les ailes, il ne pouvait s’empêcher de vouloir aller au front.

- « Alors nous verrons si vous serez convaincante au tribunal Miss Ward. » lâcha-t-il simplement.

Seulement quand elle lui lança une dernière pique alors qu’il s’apprêtait à quitter le bureau, un rictus se dessina sur ses lèvres. Elle avait du mordant. Si elle ne s’en était pas prise à son entreprise sûrement aurait-il pu tenter de la mettre dans son lit. Mais cette idée était bien loin de ce qu’il avait en tête.

- « A bientôt Mademoiselle Ward. » lâcha-t-il simplement en quittant le bureau.

A peine sortie du bâtiment, Jonathan prit son téléphone, appelant ses avocats afin de mettre ses menaces à exécution.


 
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