Plutôt... gênant - Preliott#2

Le réveil n'a pas le temps de sonner très longtemps que déjà tu l'éteins en soupirant. La nuit avait été relativement courte, tu t'étais couché tard la veille, tu avais voulu défier Eliott sur l'un de ses jeux vidéos favoris et bien évidemment tu avais perdu. Mais vous vous étiez bien amusés et c'était plutôt détendus que vous êtes allés vous coucher. Depuis quelques mois maintenant, vous dormiez ensemble. Et c'était tout. Tu lui avais avoué tes sentiments il y a plusieurs mois et depuis, les choses avaient très légèrement changé. Très peu enfin de compte puisque la situation n'avait pas tellement évolué depuis, mais au moins vous saviez ce qu'il en était. Tu connaissais Eliott depuis des années et tu savais qu'il avait énormément de mal avec tout ce qui contact physique, alors tu patientais. Cela ne te dérangeait pas plus que cela à vrai dire car c'était Eliott. Mais parfois, c'était assez compliqué de dormir avec lui et de ne pas pouvoir le toucher comme tu le voudrais. Cela ne vous empêche pas de vous câliner chastement lorsque vous vous couchez, mais ça s'arrêtait là.

Tu te lèves donc, encore ensommeillé et tu remarques qu'Eliott dort toujours. Tu le regardes un court instant avec un léger sourire avant de partir prendre une douche. Une fois fait, tu prends un café, tu manges quelques céréales et tu termines de t'habiller. Il était l'heure d'aller au poste et tu étais déjà en retard. Tu enfiles ta veste, tu prends ton arme de service, tes clés et tu quittes l'appartement. Tu fais une centaine de mètres avant de te rendre compte que tu avais oublié ton badge. Dépité, tu fais demi-tour, tu ne pouvais clairement pas te balader dans Londres avec une arme sans badge. Tu reviens donc à l'appartement et tu cherches ton badge dans le salon, dans l'entrée mais tu ne le trouves pas. Tu te rappelles alors que tu l'avais posé sur la table de chevet la veille alors tu retournes dans la chambre sans faire un bruit, persuadé qu'Eliott dort encore. Mais apparemment non. Tu le trouves avachi sur ton oreiller en train de... « Eliott... qu'est ce que tu fais... » tu bafouilles, plutôt gêné de découvrir ton meilleur ami en plein... plaisir solitaire, la tête posé sur ton oreiller.

En Septembre Preston et moi on s'est mis ensemble, du moins c'est comme ça que je le vois étant donné la situation. On dort ensemble chaque soir, il me serre contre lui la nuit et on s'embrasse tous les jours sur les lèvres. Un comportement de couple en soit. Moi je vois les choses comme ça. Et nous avons encore dormi ensemble cette nuit et j'ai été réveillé par le son de son réveil qui sonnait mais j'ai fait semblant de dormir encore malgré que j'étais pleinement réveillé. C'est ce que je fais chaque matin et après quoi je m'offre un moment de détente en solitaire une fois qu'il est parti. Et justement là je l'entends partir de notre chez nous et je commence tout simplement à caresser mon corps, m'offrant ainsi un petit plaisir solitaire.

Je suis perdu dans mon plaisir, gémissant son prénom à plusieurs reprises tout en reniflant son oreiller qui a son odeur imprégnée dessus quand soudain j'entends la porte de notre chambre s'ouvrir suivi d'un « Eliott... qu'est ce que tu fais... » Je relâche aussitôt mon membre tout en relevant la tête en rougissant fortement. « Décidément je ne pensais pas que tu me surprendrais un jour dans un moment comme ça... » Je dis mal à l'aise. « T'étais pas censé être au boulot ? » Je demande timidement en baissant la tête sur mon sexe retombé au repos. Je soupire timidement, gêné qu'il me soit tombé dessus en plein dans un moment pareil. Mais il fallait bien qu'il comprenne un jour que j'ai envie de lui cela dit... Combien de fois me suis-je caressé en pensant à lui ? Et combien de fois l'ai-je entendu faire de même pendant la nuit alors qu'il croyait que je dormais ? Trop de fois pour que je puisse les compter que ce soit de son côté comme du mien.... « Ne vas pas me faire croire que ça te choque... Toi aussi tu fais ça parfois, si tu crois que je n'entends pas faire tu te trompes Chouchou. » Je fais savoir mal à l'aise...

Tu es très loin de te douter de ce que tu allais trouver en revenant dans ta chambre, enfin celle que vous partagiez désormais. Tu étais pressé, et tu devais absolument récupérer ton badge si tu devais aller bosser ce matin. Et lorsque tu ouvres cette porte et que tu trouves Eliott en train de se faire plaisir, tu tombes carrément des nues. Et tu te sens tellement con de lui avoir demander ce qu'il faisait car cela tombait sous le sens évidemment et tel que tu le connaissais, il allait être mortifié de s'être fait prendre dans une telle position. « Décidément je ne pensais pas que tu me surprendrais un jour dans un moment comme ça... » Tu dévies le regard un instant, lui laissant une relative intimité, même si vous étiez censés être ensemble et que vous dormiez dans le même lit depuis des mois, mais c'était assez gênant. « T'étais pas censé être au boulot ? » Tu hoches doucement de la tête, un peu perturbé par la situation, tu ne savais pas si tu devais être choqué ou légèrement excité en fait. Tu contournes le lit et tu viens devant la table de nuit qui était de ton côté du lit. « Si... j'étais sur le chemin quand j'ai remarqué que j'avais oublié mon badge... ici. » tu dis en récupérant le dit badge que tu accroches à ta ceinture. « Et comme je ne peux pas entrer dans le commissariat sans... j'étais obligé de revenir le chercher. » tu expliques, un peu mal à l'aise toi aussi en faisant le nécessaire pour le regarder dans les yeux, seulement dans les yeux. « Ne vas pas me faire croire que ça te choque... Toi aussi tu fais ça parfois, si tu crois que je n'entends pas faire tu te trompes Chouchou. » Et pour le coup, tu rougis violemment, un peu honteux qu'il te parle de ça. Evidemment, tu avais des envies comme la plupart des gens et cela t'arrivait de te masturber alors qu'il dormait à côté de toi. Et tu n'étais pas idiot, tu savais très bien que parfois, il ne dormait pas. « Je ne le nie pas... mais je sais aussi que chaque matin, quand je me lève, tu ne dors pas et tu fais semblant Eliott, tu simules très mal le sommeil. » tu dis en esquissant un léger sourire. « Donc tous les matins, tu attends que je parte pour te toucher ? Et tu comptais continuer comme ça pendant longtemps ou tu comptais m'en parler un jour ? » tu demandes finalement, un peu embêté.

Il dévie le regard visiblement très gêné de m'avoir trouvé dans cette situation en train de renifler son oreiller pendant que je me donnais du plaisir. Je lui parle alors du boulot où il était censé se rendre il acquiesce alors tout en contournant le lit « Si... j'étais sur le chemin quand j'ai remarqué que j'avais oublié mon badge... ici. » Je le vois récupérer son badge qu'il accroche à sa ceinture et je me mordille la lèvre excité de le voir en tenue de flic « Et comme je ne peux pas entrer dans le commissariat sans... j'étais obligé de revenir le chercher. » Je le fixe chaudement en le regardant de haut en bas tout en lui faisant remarquer que je l'entends faire pareil parfois la nuit et je le vois rougir aussitôt « Je ne le nie pas... mais je sais aussi que chaque matin, quand je me lève, tu ne dors pas et tu fais semblant Eliott, tu simules très mal le sommeil. » Je soupire en haussant des épaules « Donc tous les matins, tu attends que je parte pour te toucher ? Et tu comptais continuer comme ça pendant longtemps ou tu comptais m'en parler un jour ? » Je rougis faiblement en penchant la tête sur le côté « Je n'osais pas t'en parler... C'est assez gênant. Tu as beau être mon meilleur ami depuis vingt ans il n'en reste pas moins que dormir dans le même lit, se câliner, s'embrasser et faire carrément l'amour ce n'est pas la même chose... Mais je ne vais pas mentir... J'en ai parlé à une amie proche de moi et elle m'a recommandé de discuter avec toi. Mais je n'osais pas. » Dis-je mal à l'aise en baissant les yeux. « Mais vu que tu es là maintenant et que tu sais je pense qu'on peut en discuter ? Enfin sauf si tu as toujours envie d'aller au travail.... » J'ajoute dans un soupir...

L'instant était plutôt gênant à vrai dire. Gênant pour Eliott surtout car tu savais bien qu'il se touchait parfois, tout comme toi d'ailleurs. Mais se faire surprendre dans une telle position pouvait être très gênant, surtout pour Eliott. Et tu ne voulais pas le mettre à l'aise, c'est pourquoi tu restes sur la réserve, n'osant pas le regarder afin d'éviter toute gêne. Seulement, tu vois dans son regard qu'il semble excité, notamment lorsqu'il te regarde accrocher ton badge à ta ceinture. Son mordillement de lèvre ne passe pas inaperçu et son regard non plus. Tu ne l'avais jamais vu avec ce genre de regard et ce serait mentir de dire que cela ne t'excitait pas, bien au contraire. Tu lui expliques alors que tu avais entendu certaines choses la nuit, mais que tu aurais voulu qu'il te parle de tout cela, cela aurait évité tout faux semblants et de moments gênants comme cela. « Je n'osais pas t'en parler... C'est assez gênant. Tu as beau être mon meilleur ami depuis vingt ans il n'en reste pas moins que dormir dans le même lit, se câliner, s'embrasser et faire carrément l'amour ce n'est pas la même chose... Mais je ne vais pas mentir... J'en ai parlé à une amie proche de moi et elle m'a recommandé de discuter avec toi. Mais je n'osais pas. » Tu fais une petite moue, comprenant sa gêne et il est vrai que toi-même, tu n'avais osé aucun rapprochement étant donné que tu ne savais pas comment te positionner sexuellement parlant vis-à-vis d'Eliott. « Mais vu que tu es là maintenant et que tu sais je pense qu'on peut en discuter ? Enfin sauf si tu as toujours envie d'aller au travail.... » Tu le regardes tout un moment et tu pèses le pour et le contre quelques secondes : passer la journée au commissariat à faire de la paperasse ou t'allonger auprès d'Eliott entièrement nu ? Sans rien dire, tu retires ta veste en le fixant du regard, un léger sourire sur les lèvres. Tu enlèves ton badge, ton téléphone et ton arme que tu poses sur la table de chevet avant d'hésiter un instant. Mais tu retires également ton haut et ton jean, restant ainsi ton boxer et tu viens t'allonger à ses côtés, sur le flanc, pour lui faire face. « Je suis tout ouïe Eliott... » tu murmures tranquillement en le fixant du regard avant de te rapprocher doucement pour déposer un baiser sur ses lèvres tout en caressant son bras nu. « Je pense ça peut t'aider à te lancer hm ? » tu fais avec un léger sourire. Tu le titillais un peu, tu en étais conscient, mais tu étais raisonnable et tu le laissais venir à toi.