Janvier 2020, 15heures. Journée de repos bien mérité, j'étais resté à la maison toute la journée, m'occupant des multiples tâches qui étaient resté en suspend durant quelques jours. Contrairement à certains collègues, aider ma femme n'était clairement pas un soucis pour moi, même si elle était clairement plus organisée que moi. C'était indéniable et je ne cherchais pas à prouver le contraire, alors j'avais bien cherché pendant vingt minutes où devait se ranger le grille-pain mais je m'en étais sorti.
Dakota devait travailler, mais je savais qu'elle terminait assez de bonne heure aujourd'hui, alors j'avais décidé de lui faire une surprise. J'avais tout d'abord passé du temps à ranger la maison pour qu'elle ne se sente pas obligé de le faire en rentrant, mais ça n'était pas le principal et heureusement.
Seulement, pour le reste il fallait que j'aille l'acheter, alors je ferai un détour sur la route avant d'aller la chercher. Je l'avais déposé au matin, afin de pouvoir obligatoirement aller la reprendre au soir... Prétextant que sa propre voiture devrait passer au contrôle technique, ce qui n'était pas complètement faux puisque je devais l'y emmener... Seulement c'était deux jours plus tard.
J'espérais secrètement qu'elle ne s'en rappelle pas pour qu'elle ne sente pas le coup venir. Bref, je l'avais déposé, je m'étais occupé de la maison toute la journée, en passant aussi du temps sur quelques réparations à faire et qui traînait encore et encore.
A quatorze heures trente, je me suis mis en route. J'ai pris ma voiture pour me rendre à la petite boutique artisanale de chocolats et je suis également passé prendre les quelques vêtements qu'on avait déposé au pressing. Il y avait en partie mes vêtements pour le travail, rien qu'à les voir, j'ai grimacé parce que le boulot me prenait trop de temps et ça m'empêchait de voir plus souvent ma femme. Pourtant, abandonné mon travail... je ne l'envisageai même pas, enfin pas vraiment parce que nous avions besoin de cet argent et au fond, j'adore mon travail.
J'envisageai de monter en grade, en tout cas, de m'en donner les moyens, mais il me faudrait reprendre le chemin de l'école pour apprendre les rudiments de la branche où je me trouverai ensuite. On ne pouvais pas forcément grimper les échelons comme on voulait, surtout si nous n'avions pas les bases... Bref, j'ai mis les vêtements dans le coffre, avant de retourner à l'avant de la voiture avec la boîte de chocolats et prendre la route pour la boutique de Dakota.
Je me suis arrêté juste devant la boutique, je suis sorti de la voiture et je suis rentré à l'intérieur de l'établissement. J'ai inspiré profondément, le lieu me rappelant toujours ma rencontre d'avec Dakota, alors c'est avec un sourire large que j'ai mis la main sur la patronne. Je l'ai attrapé par les hanches, tendrement pour la mettre dans mes bras et sentir ses cheveux blonds. « Salut chérie ! » avais-je dit dans un souffle, le sourire toujours aux lèvres. « Tu as terminé ta journée? » Je la retournai doucement pour la regarder en face, la tenant toujours par les hanches, approchant la tête pour lui déposer un baiser sur le nez, avant de lui en déposer un autre sur les lèvres, plus appuyé cette fois. « Tu m'as manqué. » Alors que clairement, il ne s'était passé que quelques petites heures depuis que je l'avais déposé au matin... Mais c'était toujours ainsi.
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Sujet: Re: (Lucotas) Promenade sous le soleil hivernal Mer 29 Jan - 15:17
Lucas&Dakota Steele : You're my home :keur:
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're all here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because I love you all, and - oh, Auntie Em - there's no place like home!
Cela faisait déjà une petite heure que Dakota Steele était rentrée de l'hôpital, et avait appris la merveilleuse nouvelle. La jolie blonde avait souvent des gros moments de fatigues ces derniers temps, où des évanouissements de ci de là, alors quant ce matin en arrivant elle était littéralement tombé au sol, un des clients habitués sur place, pris de panique, l'avait incité à aller aux urgences. Chose qu'elle fit, paniquée à l'idée d'être gravement malade, l'idée d'être enceinte ne lui ayant absolument pas traverser l'esprit, même si elle rêvait de ça. Oui, des enfants, pleins d'enfants avec son merveilleux époux depuis un an : Lucas Steele. Cet homme-là était plus merveilleux que dans ses rêves les plus fous de l'imagination d'un prince charmant. Elle l'aimait tellement, ils s'aimaient tellement en fait. C'est simple, entres eux, nul besoin de mots pour se comprendre, ils se faisaient confiances les yeux fermés pour tout, et ils étaient tout ensembles : Amis, amants, sex-friends, complices, confidents, TOUT. Ce qui faisait également la beauté de leurs mariages, qui en faisait jalouser plus d'un/unes, ils le savaient parfaitement, mais ils s'en fichaient. Orpheline, Dakota avait enfin trouver son foyer auprès de lui. Entres eux, ils n'y avait (presque) jamais de routines, ils allaient dans des lieux insolites, se faisaient l'amour n'importe où (et souvent, Dakota et lui étant sur la même longueur d'ondes de ce côté-là aussi) et ils s'aimaient de jours en jours encore plus.Un véritable conte de fée, aux yeux de la belle blonde qui se croit parfois être Cendrillon (un début malheureux, et une fin avec son prince charmant merveilleuse). Mais donc l'idée d'être enceinte ne lui avait pas traversée l'esprit, cependant. Elle n'avait d'ailleurs pas prévenu son mari qu'elle était aux urgences, pour ne pas l'inquiéter avant de connaître la véritable cause de ses évanouissements. Le verdict tombait : Enceinte ! La sublime jeune mariée débordait de bonheur quand le médecin lui annonçait le verdict, elle ne pouvait être plus heureuse que cela, vraiment. Elle avait tellement hâte de l'annoncer à son époux. Certe, elle aurait peut-être préféré qu'ils aient encore un peu plus de temps en tant que jeunes mariés débordant de passions l'uns pour l'autres, avant d'être des parents gâteaux, mais c'était leurs premier enfant à tous les deux (du moins pour elle, vu qu'elle ne savait pas que Lucas avait déjà un fils) et elle était persuadée que ce serait une jolie petite fille, qui adorerait autant son père, que sa mère l'aime passionnément.
Rêveuse dans sa boutique, sa mains sur son ventre dos à sa vitrine d'entrée, elle était tellement dans ses rêveries, qu'elle n'entendit pas son mari arriver, alors quant il mit sa mains sur ses hanches, elle sursautait d'un coup prise de panique que ça soit un fou, avant de virevolter dans les bras de son mari bien-aimé. Ciel comme il était beau, et ciel comme il lui avait manquer. Son odeur, sa douceur, sa voix, son parfum, tout. Et pourtant ils ne s'étaient quittés que depuis ce matin, mais c'est long ce matin quand la personne que vous aimez est votre épicentre (a) « Salut chérie ! Tu as terminé ta journée?» à ce moment-là totalement tournée, et dans ses bras, elle vit son air légèrement malicieux. Ils avaient sûrement les mêmes idées coquines en tête, c'était évident. Avec un infinie douceur, elle lui répondit, toujours dans ses bras le seul endroit au monde où elle se sent chez elle « Mais monsieur, qui êtes-vous pour venir ainsi troubler ma journée ? Faites attention, j'ai un mari très très jaloux...» Tout en prenant également un regard malicieux, tout en se faisant de concert un bisous chinois tout mignon, avant de s'embrasser de façon la plus tendre qu'il soit « Tu m'as manqué. » les mots de son mari résonnaient dans sa tête comme une douce mélodie qu'elle écouterait sans cesses. Elle était tellement heureuse qu'il l'aime autant qu'elle, bien qu'elle s'amusait souvent à lui dire qu'elle l'aimait bien plus que lui, et vice versa évidemment. Humour qu'elle mit à ses lèvres en lui répliquant dans un souffle « Pas plus qu'à moi, mon amour » avant de lui dévorer la bouche dans un baiser extrêmement...sensuel, limite "sexuel" en fait, mais dans le bon sens du terme. Puis, tout en restant dans ses bras, mais en se détachant légèrement de lui, elle prit le temps de l'observer, il avait fatigué, ou quelque chose le minait, son visage était différent de ce matin. Avec inquiétude, ayant totalement oubliée qu'elle devait lui annoncer qu'ils étaient enceintes (ndlr: we're pregnant, en anglais ça se dit, j'avoue en français c'est moche haha, mais l'idée est là) et tout en lui touchant les cheveux avec tendresse « Ça va mon ange ? Quelque chose te tourmente ?» tout en continuant à l'observer, soudain très inquiète pour l'amour de sa vie. Puis, même si le fait de venir la voir en pleine journée lui faisait extrêmement plaisir, et qu'il le faisait de temps en temps, c'était tout de même rare, et en générale, c'est parce qu'il avait besoin de sa femme, et de sa tendresse quant il passait une mauvaise journée, où quant il apprenait une mauvaise nouvelle de sa famille, ou son travail, ou encore ses proches. Alors, il ne pourrait même pas (même s'ils ne se mentaient jamais) essayer de lui mentir pour la rassurer, car sa femme faisait beaucoup trop attention à tous les détails quand ceux-là concernaient son époux. Qualités que Lucas aimait chez elle d'ailleurs, qu'elle soit si dévouée.
J'avais retrouvé ma femme sur son lieu de travail, la serrant alors dans mes bras, j'en oubliai le monde autour de moi. Il n'y avait plus qu'elle dans mes pensées, plus qu'elle devant moi, je laissai alors ses employés et clients nous regarder de la façon qu'il jugeait opportun. « Mais auriez-vous oublié que je suis votre mari ma chère dame? » Un sourire sur les lèvres, je laisse de coté que j'aurai pu véritablement l'oublier si j'avais été amnésique après notre rencontre, mais par chance, ça n'a pas été le cas. J'ai pris un instant pour poser mes lèvres sur son front afin de respirer ses cheveux, avant de l'embrasser plus franchement sur ses lèvres et durant un instant, j'ai failli la soulever pour la mettre sur la table se trouvant juste derrière elle, avant de me rappeller que nous étions observé. Rien que d'y penser, j'ai soupiré avant d'en revenir à Dakota et son interrogatoire. « Rien qui ne doit t'inquiéter, le boulot... C'est tout. » C'était la vérité, en partie parce qu'il était clair que je m'en faisais constamment pour ma soeur depuis que je l'avais retrouvé en décembre dernier. Pourtant, ça n'était pas le jour pour y passer des heures, alors j'en suis retourné à ma première préoccupation. « Toi, tu sembles avoir besoin d'une pause et c'est pour ça que je suis là, je viens t'arracher à ton travail. La boutique peut bien tenir sans toi jusqu'à demain, non? » Un sourire s'est étiré sur mes lèvres, alors que ma main gauche venait rencontrer sa joue afin d'approcher doucement vers mes lèvres pour l'embrasser de nouveau. Pour finir, je l'ai relâcher afin de la laisser se mouvoir à nouveau, approchant quand même la tête de son oreille afin de lui sussurer quelques mots : « Tu mérites bien une après-midi avec ton mari... non? » Le tout dit dans un ton plein de sous entendu.
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