Sujet: Coincés dans l'ascenseur | Elsa & Evan Jeu 23 Avr - 17:09
" Coincés dans l'ascenseur " ft. Elsa Newman & @Evan Brandt
Avril 2020, Immeuble dans la cité de Westminster,
Elsa n’avait pas de temps à perdre aujourd’hui. Il s’agissait de ce genre de journée marathon où il avait y avait tellement de rendez-vous intercalés que personne ne savait comment il allait s’en sortir à la fin de la journée. Si la blonde avait autant de travail, c’était pour oublier complètement cette histoire avec Blight. Malgré tous les efforts qu’elle mettait à l’oublier, le brun gardait toujours une place dans son cœur qu’elle n’arrivait pas à retirer. La détective ne s’était pas rendu compte à quel point elle tenait à lui, à quel point il lui avait brisé le cœur. Alors elle avait beau essayé de trouver quelqu’un d’autre, de faire la fête toute la nuit ou de se noyer dans le travail, rien n’y faisait, Blight était toujours dans un coin de sa tête. A chaque fois qu’elle avait une pause, elle se demandait ce qu’il faisait, à chaque fois qu’elle préparait son café, elle se demandait s’il était en train de prendre le sien, à chaque fois qu’elle essayait de trouver une raison plausible à une affaire, elle se demandait ce qu’il en penserait. Plusieurs fois, elle a résisté à l’appeler pour avoir de ses nouvelles tout en prétextant travailler sur une affaire. Mais la blonde n’était pas le genre à pardonner facilement. Elle ne savait même pas comment digérer tout ça. Un soupir quitta ses lèvres alors qu’elle quittait son appartement de la cité de Westminster. Ses talons claquaient sur le sol tandis qu’elle se rendait à l’ascenseur. Elle regarda son téléphone pour vérifier qu’elle n’avait pas de nouveau message et soupira à l’idée de perdre une affaire. C’était compliqué en ce moment et elle espérait que tout se passerait comme sur des roulettes.
Entrant finalement dans l’ascenseur, la blonde appuya sur le bouton du rez de chaussée. L’ascenseur s’arrêta à l’étage d’en dessous afin de laisser un agent postal entrer. La blonde le salua d’un signe de tête et d’un sourire avant de regarder les chiffres défilés. Seulement elle ne s’attendait pas à ce que la cage de métal s’arrête brusquement. Elle regarda autour d’elle sans trop comprendre ce qui se passait. Elle s’avança puis commença à s’attaquer au bouton en espérant que l’ascenseur reprendrait son travail comme par magie.
- « Non pas aujourd’hui, s’il te plait. » lâcha-t-elle avant d’appuyer sur le bouton d’aide. « Excusez-moi on est coincé dans l’ascenseur. » souffla-t-elle.
C’estune belle matinée du mois d’avril, et les facteurs s’affairent déjà dès l’aube. Aujourd’hui, Evan est l’un deux. Il aime sortir de chez lui au moment ou les premiers rayons du soleil lèchent timidement les murs de la ville londonienne. L’air est frais et les rues encore calmes. C’est dans ce climat apaisant que le jeune facteur se rend au bâtiment central de la poste. Prenant son café assis à la fenêtre de son bureau, il prend un peu de temps avant de commencer sa course quotidienne. 6h30 sonne. L’homme se lève et saisit son paquetage de lettres le disposant sur son vélo de service. La tournée commence. Evan après avoir pédalé une dizaine de minutes arrive sur une longue rue. Il a l’habitude de venir distribuer le courrier ici, et les résidents sont bienveillants à son égard. Surtout chez un petit papy d’un immeuble qui lui offre toujours un café le mercredi. Et à cela le beau brun ne peut pas refuser, surtout avec la chantilly et les quelques gouttes de whisky qu’elle y ajoute. Au début, Evan avait un peu honte mais avec le temps il s’y était habitué, et tant qu’il repartait droit sur son vélo cela n’était pas si grave. Il adorait les histoires de jeunesse du vieux. Il venait de la campagne et avait fait les 400 coups avec ses amis, et possédait même quelques souvenirs de la guerre. Chaque histoire transportait le jeune facteur dans les années d’enfance du vieil homme. C’est donc avec un entrain bien visible qu’Evan entra dans la vieille bâtisse. Il jeta un regard dans sa besace pour vérifier le courrier à distribuer ici en attendant l’ascenseur. En arrivant devant la porte du vieil homme il y avait un mot scotché dessus pour lui, expliquant que le vieil homme était parti pour la journée surveiller sa petite fille. Le brun soupira en souriant, se sentant soudain bien idiot d’avoir voulu se précipiter là. Il retourna appeler l’ascenseur qui était déjà reparti. Lorsque les portes s’ouvrirent une femme blonde, plutôt grande de taille et habillée avec élégance se tenait debout à l’intérieur. L’agent de poste répondit à son salut d’un signe de tête et d’un sourire avant de sortir son portable pour y lire les nouvelles du cosmopolitan. Et là il s’arrêta net manquant de s’ettoufer en lisant l’article d’un homme portant assistance à une jeune femme sous la pluie. Le jeune homme dévora l’article et, au moment ou il lisait les derniers mots un bruit sourd se fit entendre et tout s’arrêta. Les deux se retrouvaient enfermés alors dans l’espace exigu de la cabine. Evan sourit au début un peu amusé de la sittuation. Mais, après quelques instants sans voir l’appareil redémarrer il lança un regard interrogateur à la blonde qui se tenait avec lui et qui cherchait avec assistance à relancer l’ascenseur ce qui semblait être peine perdue. - « Non pas aujourd’hui, s’il te plait. » Résignée, elle appuya alors sur l’appel de détresse et une voix en sortit La blonde y répondit promptement « Excusez-moi on est coincé dans l’ascenseur. » La voix répondit alors qu’une équipe se mettait en route et devrait arriver d’ici 30 minutes. Le brun s’adossa contre le mur métallique et se laissa glisser le long pour s’asseoir lançant
« Voilà une journée qui commence à merveille ! … Peut être qu’en attendant vous souhaiteriez lire votre courrier ? »
Sortant alors un paquet d’enveloppes, l’homme regarda la jeune femme attendant sa réponse pour lui donner.
Sujet: Re: Coincés dans l'ascenseur | Elsa & Evan Mar 19 Mai - 17:24
Coincés dans l'ascenseur
" The worst battle is between what you know and what you feel... "
Avril 2020, Immeuble dans la cité de Westminster,
Ce n’était clairement pas le bon moment. Sa journée était chronométrée à la minute près. Rester coincé dans ce fichu ascenseur ne rentrait pas dans son planning. Vraiment pas. La privée regarda son téléphone comme s’il allait lui dire comment réparer l’ascenseur. Le brun à côté d’elle ne semblait pas non plus quoi faire même s’il était clair qu’il était bien loin de son agacement sur le moment. Elsa resta interdite quelques instants alors que la voix du haut-parleur l’informait qu’une équipe arriverait dans trente minutes. Trente minutes. Juste pour une équipe. Et combien de temps cette équipe allait-elle passer à réparer ce fichu ascenseur. Se passant une main dans les cheveux, elle soupira longuement pour tenter de garder son calme. Ce n’est que lorsqu’il prit la parole que la détective se rendit compte que le brun était assis sur le sol. Résigné.
- « Je m’en serais bien passé.. » lâcha-t-elle un peu agacée.
Un instant elle regarda le paquet de lettre que possédait le brun. Après tout, elle n’avait que ça à faire. Acquiesçant, elle donna son numéro d’appartement ainsi que son nom. La blonde attendait quelques courriers de clients et certains avaient tendance à lui envoyer tout par papier pour limiter les traces informatiques. Comme si cela allait cacher le fait qu’ils avaient embauchés un privé pour vérifier les actes de leur conjoint.
- « Si c’est les taxes ou les impôts, je vous proposerais bien de la garder par contre. » lâcha-t-elle en essayant de plaisanter.
Finalement elle posa son sac sur le sol avant de faire comme l’agent de poste et de s’asseoir sur le sol. Heureusement que l’immeuble était propre et régulièrement nettoyé. Elle n’aurait jamais risqué de salir sa tenue dans un ascenseur du quartier d’Hackney. Son regard alla à son téléphone elle devait prévenir ses rendez-vous de la matinée afin d’essayer de les déplacer ou du moins les prévenir de son retard.
- « Vus que l’on va être enfermé ici pendant un moment, je propose qu’on trouve un sujet de discussion pour passer le temps. » souffla-t-elle finalement en se montrant un peu plus agréable.
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