Entre Alex et Elizabeth les choses vont un peu mieux. Disons qu'ils ont cessés de se chamailler pour tout et rien, en fait, ils se sont même rapprochés la veille. Le couple fictif s'est offert une soirée détente hier soir. Un film, une pizzas et un verre pour décompressé. A la suite de ça ils ont parlés, beaucoup. Alex lui à expliqué que sa femme avait laissé ses affaires sous le porche et qu'elle n'a même pas daigné lui ouvrir la porte. En gros, il lui a expliqué qu'il venait de se faire larguer par la femme qu'il aimait. Elle s’est ouverte un peu plus et a enfin décidé de parler de l'incarcération du bras droit de son mari. Puis elle est allé se couché, tard. Alex n'a pas réussis à dormir, du moins pas tout de suite. Il s'est contenté de boire plus que de raison pour une fois, les yeux rivés sur ses photos de mariage et de ce qui appartient désormais à son passé. Son mariage heureux. Il avait hésité hier soir à signer les papiers, mais une fois encore il ne pouvait pas s'y résoudre. Et puis il avait craqué. Lui qui d'ordinaire gardait tout pour lui avait hier soir laissé ses larmes coulées. Elizabeth dus l'entendre, puisqu'elle vint le rejoindre dans le canapé et qu'elle lui avait apporter réconfort. Voilà comment une soirée détente avait fini en déprime. Quand les deux personnes s'étaient retrouvés seules avec leur propre conscience et leur pensées.
Ils avaient finit par s'endormir. L'un contre l'autre sans vraiment y réfléchir. Rien de plus. Juste deux personnes ayant besoin de soutient qui se l'étaient apporté mutuellement. Alors quand Alex ce réveilla se matin avec la jeune femme l'entourant de ses bras et une gueule de bois, il se sentit légèrement mal à l'aise même s'il savait qu'ils n'avaient absolument rien fait. Et pourtant, la présence de cette femme l'avait beaucoup aidé, sans quoi il n'aurait certainement pas dormi. Il hésita à se lever, il ne voulait pas la réveiller. Mais il avait un affreux mal de tête et besoin d'une cafetière entière certainement. Il tenta de s'en dégager délicatement, malheureusement il la réveilla.
- « Je suis désolé, je ne voulais pas vous réveiller. » Dit-il avec un léger sourire sur le visage.
Même s'il était légèrement gêné, il savait qu'il n'avait rien à se reprocher et qu'il n'avait pas profité de leur vulnérabilité à tous les deux. Du coup il décida de mettre sa conscience de côté couvrant un peu plus la jeune femme de sa couverture. Le matin, il faisait frais dans cette pièce et il ne voulait pas qu'elle attrape froid.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Ven 11 Oct - 23:11
La soirée et la nuit s’étaient passées de manière très étranges. Elizabeth n’aurait jamais pensé qu’elle se lèverait dans les bras de son agent de protection. Bien au contraire, elle s’était juré de lui en vouloir et de le détester pour tout ce qu’il ne comprenait pas. Pourtant la soirée avait commencé d’une manière catastrophique et sûrement que l’épuisement des deux ne leur avaient pas donné la force de se prendre la tête une énième fois. La jeune femme avait refait les points du brun, tandis qu’il lui racontait que sa femme l’avait littéralement jeté dehors. L’ancienne membre de gang ne comprenait pas ce point de vue. Vivre une vie qui n’est pas la sienne, c’était tout bonnement impensable pour elle. Sûrement que personne ne voudrait de sa vie à elle, mais depuis qu’elle devait répondre à un autre nom, se cacher et ne rien dire, c’était devenue beaucoup plus compliqué à supporter.
Malgré ça, elle lui avait parlé de ce qu’elle avait ressenti quand elle avait vu son visage sur l’écran de télévision. Le bras droit de son époux, l’un des hommes les plus dangereux du cartel, avait été arrêté. Mais le gang était comme une hydre. Coupez-lui la tête et deux de plus apparaissent. Cependant Elizabeth avait préféré le taire pour l’instant. il n’était là que pour sa protection et moins il en savait sur le gang, mieux c’était pour lui.
Ces confidences faites, l’ancienne étudiante en médecine était retournés dans sa chambre pour essayer de dormir. Comme toutes ces nuits, elle n’y arrivait pas. Autant dire qu’il n’y avait plus rien qui lui donnait envie de vivre à présent, le danger était littéralement partout. C’est un sanglot étouffé qui la sortit de la chaleur de ses draps. Seulement vêtue de son pyjama, elle s’aventura dans le salon où Alexander semblait endormi puis sans rien dire, elle le rejoignit. Elizabeth se blottit contre lui sans même réfléchir à ce qui pourrait se passer. Elle avait besoin de lui et il avait besoin d’elle, c’était la seule chose dont elle était certaine à présent.
Pourtant quand elle le sentit bougé, le lendemain matin, un doute la traversa. Il lui fallut quelques minutes pour réaliser ce qui s’était passé et pire encore, qu’elle avait dormi avec un autre homme. L’idée qu’il ait pu arriver quelque chose entre eux lui traversa l’esprit mais elle portait toujours son pyjama et lui était… enfin il portait un T-shirt donc il n’y avait pas de raison. Enfin elle espérait.
- « Je… » tenta-t-elle de commencer avant qu’il ne remonte la couverture sur elle. « Il ne s’est rien passé, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle pour être sûre même si ses propres mots la gênaient beaucoup plus que ce qu’elle pensait.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Sam 12 Oct - 16:52
Trop de choses avaient étés emmagasinés par Alex. C'était trop. Déjà la situation compliqué au départ avec sa femme, ensuite cette couverture qui était loin d'être des plus simples puisque Elizabeth n'en faisait qu'à sa tête et puis cette agression. Il avait été touché par balles et n'avait pas sus protéger correctement son témoin. Il s'était laissé distraire par tous ses problèmes. Certainement que si il n'avait pas eu la tête ailleurs et un manque de sommeil conséquent tout ceci ne serait pas arrivé, du moins pas comme ça. Et puis il y avait eu ce retour chez lui. Ou plutôt ce retour qu'il n'avait pas put faire puisque Magda l'avait virer de chez lui. A la final tout ceci, à mener au fait qu'il finisse par craquer la veille. Il avait finit par tout lâché et Elizabeth l'avait entendu.
C'était assez étrange de se retrouver entre guillemets dans le même lit que cette femme. Cette femme qui semblait le haïr pour tout ce qu'il essayait de faire c'est à dire, la protéger. C'est justement cette personne qui s'est retrouvé à le réconforter la nuit dernière. Oh bien sûr il ne s'était rien passé entre ces deux-là, mais sa simple présence avait été réconfortante bien qu'un peu déstabilisante dans un premier temps. Alors il n'avait rien dit, elle non plus. On ne peut pas dire qu'il ai eu un sommeil des plus lourds mais il avait dormit.
Assis sur le rebord du lit, il constatait qu'elle se posait des questions sur la veille. Pourtant c'était surtout lui qui avait bus hier soir. Mais de ce qu'il en sait ils n'ont rien fait. Il ne l'aurait pas permit. Après tout même si ce n'était plus que sur un bout de papier, il était encore marié.
- « Non rien. Nous avons juste dormi. » Répondit-il en se passant les mains sur le visage. - « Café ? » Demanda t-il par politesse et aussi pour rendre la situation un peu moins gênante.
Attrapant son pantalon sur le fauteuil, il l'enfila avant de se diriger vers la cuisine et d'allumer la machine à expresso. Au moins ils avaient un café pas trop dégueulasse c'était déjà ça.
La blonde avait du mal à réaliser ce qui s’était passé. Elle n’avait rien à reproché à Alex, en vérité c’était elle qui l’avait rejoint, qui s’était levée pour le rejoindre dans son lit. Elizabeth avait une vie tellement chaotique qu’elle n’arrivait plus à savoir ce qu’elle faisait ou pas, si elle le voulait vraiment ou si c’était juste ce dont elle avait besoin. Depuis qu’elle avait été dans le clan, elle n’avait jamais dormi seule, jamais elle ne s’était retrouvée seule dans une pièce à regarder autant le plafond. Sa vie était devenue un bordel. Un bordel sans nom qu’elle ne contrôlait pas et c’était de plus en plus compliqué de changer les choses.
La blonde s’était relevée sur le lit, s’asseyant simplement en profitant de la chaleur de la couverture. Elle n’avait pu s’empêcher de poser la question même si elle savait qu’il n’avait rien fait. Les souvenirs étaient assez clair pour ne pas se rappeler qu’ils s’étaient contenté de dormir.
- « Je veux bien. » accepta-t-elle pour le café, passant ses mains devant son visage.
Elle resserra ses bras autour d’elle. Depuis l’attaque de la maison quelques semaines plus tôt, Eli était moins rassurée de vivre ici. A vrai dire, elle ne faisait même pas conscience aux policiers qui étaient venus. Alexander était le seul en qui elle avait assez confiance pour le laisser la guider et s’il n’avait pas reconnu l’agent de police qui les avait rejoints, sûrement aurait-elle à nouveau pressé la détente pour changer ça.
- « Savez-vous ce que vous allez faire ? » osa-t-elle demander à propos de son mariage.
C’était horrible, mais parler de ses problèmes à lui, lui permettait d’oublier les siens. Elizabeth n’aimait pas y penser mais elle en avait besoin pour se changer les idées, pour espérer penser à autre chose et s’en sortir. Après tout, elle n’avait pas vraiment le choix. Si elle restait dans le passé, jamais elle ne pourrait avancer.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Jeu 17 Oct - 18:00
Il savait qu'il n'avait absolument pas profité de quoi que ce soit avec Elizabeth. De toute façon ce n'est pas le genre de choses qui lui traversent l'esprit en ce moment non. Pas le moins du monde. Et puis il n'est pas ce genre de personne, à vouloir oublier ses malheurs et l'échec de son mariage dans les bras d'une autre femme. Rien que le fait de ne pas avoir la force de tout planté et de retourner sauver son mariage le mettais intérieurement hors de lui. Foutu conscience professionnelle. Il a toujours été comme ça et pourtant dieu sait qu'il aime sa femme. Mais c'était plus fort que lui, il n'avait pas le contrôle de ça, il voudrait prendre ses jambes à son cou mais celles-ci refusent d'obéir.
Alors pour passer à autre chose il faut qu'il s'occupe l'esprit. Il à toujours été comme ça et ça ne changera pas du jour au lendemain. C'est le genre de type qui ne tiens pas en place quand tout ne vas pas comme il le voudrait. C'est le genre de type qui peut très bien vous retaper une maison parce qu'il est en dépression. Le genre de type qui noie ses problèmes dans le travail même quand celui-ci est le soucis principal. La pour le coup il s'agissait de faire du café. Il regrettait presque qu'ils ne soient que deux, il aurait put en faire pour tout le quartier. Attrapant la tasse et mettant la dosette dans la machine, son regard se perdit dans le filet de café en train de se verser dans la tasse. Le fait qu'Elizabeth lui parle le fit revenir à la réalité alors il ouvrit le placard pour attraper sucre et lait au cas où elle en voudrait. Se dirigeant vers le canapé il déposa le tout sur la table basse se trouvant devant elle.
- « Et bien pour commencer même si vous avez l'autorisation de sortir il faut que vous soyez en mesure de repérer le danger. L'expérience nous a prouvé que parfois je ne suis pas toujours en mesure d'être à 100% et je m'en excuse. Je connais un très bon exercice qui vous permettra de repérer tout ça rapidement. » Se retournant pour aller chercher sa tasse dans la cuisine.
Il savait pertinemment qu'Elizabeth ne parlait pas de ça et qu'elle le remarquerai. Il voulait éviter le sujet. Parler de ses problèmes de bon matin n'était vraiment pas ce dont il avait envie. Ensuite c'est son café qu'il fit coulé. Noir, bien serré, sans sucre ni lait. Dis-moi comment tu bois ton café je te dirais qui tu es. Attrapant les tasses et retournant dans le salon aux côtés de la jeune femme, il s'asseya dans le canapé et lui tendit la sienne.
- « Et puis, il y aura votre première échographie la semaine prochaine. Je serais présent. » Un sourire sur le visage, il prit une première gorgée avant de poser sa tasse, jetant un oeil discret à son téléphone au cas où par miracle elle aurait essayé d'appeler ou d'envoyer un message ..
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mer 23 Oct - 14:58
Il esquivait le sujet et la blonde ne pouvait pas le forcer à en parler. Si elle pensait qu’elle allait avoir un problème avec son mari, elle ne pensait pas que ce serait également le cas avec son faux époux. Un soupir quitta ses lèvres alors qu’elle restait assise dans le canapé, la couverture couvrant la quasi-totalité de son corps. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait dire mais elle avait besoin d’être sûre qu’il serait toujours aux aguets. Elle ne pouvait pas voir sa vie avec quelqu’un qui avait qui avait la tête ailleurs alors qu’il devait surveiller chaque personne qui s’approchaient un peu trop de lui.
La blonde prit la tasse de café entre ses mains afin de pouvoir se réchauffer un peu, prenant un sucre pour le mettre avec. Elle leva les yeux vers lui alors qu’il répondait de manière complètement évasive sur ce qu’elle voulait.
- « Vous voulez que j’apprenne à faire des choses comme les espions ? » lâcha-t-elle en suivant ses paroles.
Elle comprenait qu’il n’ait pas envie de parler de sa séparation et elle espérait sincèrement que cela allait changer et que sa femme comprendrait qu’il ne fallait pas qu’elle pense à tout ça, qu’elle se rendre compte de la chance qu’elle avait d’avoir un homme prêt à tout sacrifier pour les autres. Dans le fond, Elizabeth trouvait la femme égoïste, mais elle l’était aussi à cause de sa situation alors bon. Un Elle posa son coude sur l’accoudoir, sa tête posée dessus, penchée sur le côté pendant qu’il expliquait la situation.
- « Ne m’en voulez pas, mais je ne sais pas comment ça va se passer et… » commença-t-elle doucement avant de déglutir. « Il est possible que je prenne peur par rapport à tout ça. Pour l’instant, c’est juste une croix bleue dans mon esprit mais j’ai peur qu’il y est un problème. » avoua-t-elle. « Je ne peux pas dire que ma vie était la plus normale avant et même si je sais comment ça se passe, j’arrive pas à me dire que c’est en train de m’arriver. » lâcha-t-elle avant de perdre son regard dans son café.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Dim 27 Oct - 19:03
La nuit avait été très longue et très compliquée pour Alexander. Il avait du faire face à ses décisions qui l'ont amener jusqu'au divorce et autant vous dire que se faire son auto procès est aussi déplaisant que quand c'est quelqu'un qui vous le fait. Il sait qu'il est fautif dans tout ce qui vient de lui arriver. Si son mariage à échoué c'est uniquement de sa faute et de son incapacité à faire passer son job après sa vie de couple. Sauver des vies, débusquer des criminels, aider des victimes à s'en sortir c'était lui. Il avait toujours été comme ça. Et puis il y a cette drogue .. le goût de la traque. Même si pour le coup ce n'était pas lui qui traquait l'ex mari d'Elizabeth ce soir, il sait qu'il fera partie de tout ce qui pourra amener à son arrestation et ça ça n'a pas de prix. Alors oui il aurait put dire adieux à tout ça et sauver son mariage, mais il en aurait pas été plus heureux loin de là. Du coup ce matin, il n'avait pas vraiment envie de replonger dans cette discussion des plus déplaisantes. Il n'arrivait plus à contrôler la douleur où le chagrin que ça lui infligeait du coup il n'avait aucune envie de se remettre à pleurer. Les hommes , leurs fiertés .. tout ça quoi. Il aurait bien besoin de voir son ami Blight pour le coup. Lui saurait quoi faire.
- « A repérer le danger. Si vous êtes à votre job et que je ne suis pas là mais qu'un de ces types vous retrouvent, vous devez être en mesure de les repérer en une fraction de seconde pour ne pas éveiller leurs soupçons. Je vais vous montrer comment. » Attrapant sa tasse de café, il écouta Elizabeth se questionner sur ce qu'il allait lui faire faire. Posant son café fumant sur le canapé il repartie dans la cuisine pour attraper un plateau. Dans lequel il mit environ une dizaine d'objets de différentes tailles et couleurs comme un trombone, un couteau, une capsule de bière, un stylo, une pièce de monnaie, une carte mémoire sd, un papier chiffonné , un post-it, un verre et une paire de ciseaux. Puis il revint avec tout ça, un chiffon posé dessus pour qu'elle n’aperçoive pas les objets avant. Décalant sa tasse de café, il s’essaya fasse à la jeune femme sur la table basse, le plateau sur ses genoux.
-« Vous en faites pas. Je serais là. J'vous promet. Vous ne serez pas seule. » Avoir un enfant c'est bouleversant pour tout le monde encore moins quand il n'est pas forcément désiré. Alex ne sait pas comment il réagirait dans le cas inverse, si c'était lui qui devrait avoir un enfant-là tout de suite. Enfin la question ne se pose plus vraiment puisqu'il est sur le point de divorcé et que sa femme l'a foutu dehors mais bon. Quand même, ce doit être assez déstabilisant comme situation.
- « Je vais retirer le torchon maintenant. Vous aurez exactement cinq secondes pour mémoriser le plus d'objets et le plus de choses sur ces objets. Taille couleurs inscriptions s'il y en a. Vous êtes prête ? » Demanda t-il en regardant cette femme qui lui faisait face. Une fois qu'elle eu répondu par la positive, il retira le torchon. Commençant alors son décompte dans sa tête pour ne pas avoir à la déstabiliser. Cinq, quatre, trois, deux, un et voilà qu'il remet déjà le torchon. Exercice qu'il a appris pendant son service militaire.
-« Je vous écoutes, qu'avez vous vus ? » Observant alors sa réaction, il espérait que ça l'aiderait. Lui ça l'avait aidé à de nombreuses reprises et surtout, ça leur faisait penser à autre chose en attendant qu'à leurs soucis.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Ven 8 Nov - 13:57
Un soupir quitta ses lèvres alors qu’elle repensait à ce qu’elle avait fait la veille. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas autant dormi et c’est sûrement pour cette raison qu’elle s’était senti un peu shooté en se réveillant. Les nuits aussi longues s’étaient fait de plus en plus rares pour la jeune femme et elle n’avait aucune idée de ce qui allait pouvoir changer ça. Au fond, elle espérait que sa vie allait s’améliorer parce qu’elle n’avait aucune envie de continuer à devoir se planquer de son ex. elle avait besoin de pouvoir vivre sa vie. Ses choix passés étaient en train d’impacter toute sa vie, jusqu’à l’avenir de son enfant alors que la seule chose qu’elle voulait c’était le meilleur pour lui. Bien sûr, elle broyait du noir. Qui ne le ferait pas alors qu’elle était complètement chamboulée ?
Apprendre à repérer le danger n’était clairement pas quelque chose qu’elle penserait faire. Encore moins de cette façon. Avant, elle aspirait à être médecin, chirurgien plus précisément et si c’était ce qu’elle était devenue à ses dépens, elle n’avait pas envie à présent de devoir devenir espion ou quelque chose dans le genre. Elizabeth ne savait même pas se battre et sûrement qu’elle serait incapable de faire quoi que ce soit. Elle regarda doucement Alexander préparer un plateau. Ne pouvant s’empêcher de le dévisager, elle prit une gorgée de son café, cherchant à comprendre ce qu’il faisait.
- « Vous voulez faire de moi quelqu’un comme vous ? » se contenta-t-elle de demander. « Je n’ai pas l’étoffe d’un agent de quoi que ce soit. » souffla-t-elle simplement.
Cependant elle l’écouta quand il lui expliqua ce qu’il allait faire. Eli n’était pas folle, elle comprenait très bien ce qu’il voulait qu’elle fasse et ce n’était pas pour rien qu’elle avait survécut si longtemps aux bras de Spencer. Elle n’était pas idiote, elle avait parfaitement conscience que son ex-mari s’était servi d’elle quand il en avait besoin afin de se protéger, mais elle aussi avait appris à survivre grâce à lui. Elle détailla chaque objet qu’il y avait sur le plateau. Sa capacité d’observation était assez développée pour remarquer quelques détails d’un simple coup d’œil. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il recouvrit.
- « Une carte SD de 32GB de la marque Sony, elle est bleu foncé. Un simple trombone argenté, une pièce d’un pound posé sur face, une capsule de bière Heineken, une paire de ciseaux pour gaucher avec un manche gris, de taille normale. Le papier froissé, il est ligné mais je n’ai pas pu lire les inscriptions dessus, le petit verre, un couteau de cuisine sans dents et un stylo bic crystal bleu. » récita-t-elle comme si c’était une comptine.
La blonde prit une nouvelle gorgée de son café avant de sourire.
- « J’ai toujours été la meilleure au memory. » avoua-t-elle finalement.
Et voilà que toi Alex tu te retrouve à nouveau dans cette même pièce avec ton témoin. Te rendant compte que tu n'as pas aussi bien dormi depuis si longtemps, toi qui est tellement tourmenté par cette histoire de divorce. Pourtant tu le sais, tu es et seras toujours fidèle à ta femme. Tu n'as pas perdu espoir toi qui trouve absurde que vous en arriviez à ce point malgré le fait que vous vous aimiez toujours autant sinon plus qu'au premier jour. Tu es persuadé que maintenant que les noms ont été remontés, cette affaire ne devrait plus durer trop longtemps et que tu mettra tout en oeuvre pour récupérer cette femme que tu aimes tant. Tu es persuadé qu'à force de patience et de preuve d'amour, tu finiras par la récupérer, si seulement tu savais mon pauvre homme .. Tu t'apprête à être bien plus brisé que tu ne l'as jamais été, quelque chose qui va faire radicalement changer ta vie au point que toi même tu ne te reconnaisse pas.
Alors tu sais que tu ne seras pas toujours là pour protéger Elizabeth. Et tu veux l'aider à s'en sortir et ne pas tomber dans les pièges une fois qu'elle sera livré à elle même. Quelques petites techniques que ton mentor t'a lui-même enseigné, tu vas les partager de bon coeur avec elle. tu veux véritablement qu'elle ai confiance en toi et éviter un maximum de lui coller aux basques, c'est pour cette raison que tu dois d'abord toi avoir confiance en ses capacités. Un plateau sur les genoux, tu t'apprêtes à lui faire passer un petit test qui servira comme entrainement.
- « Il n'est pas question de faire de vous un agent, mais de vous aider à repérer rapidement le danger et ainsi pouvoir être plus serein quand je ne suis pas avec vous, ce qui pourrait éviter le genre de dispute que nous avons put avoir par le passé. Vous même serez plus sereine vous verrez. » Tu es calme, apaisant. Tu veux qu'elle te fasse confiance et qu'elle puisse se reposer sur toi. L'aider à se défendre par elle-même, tu es certain que ce genre de choses peut lui redonner le sourire. Tu sais qu'elle en ai capable, seulement elle ne le sait pas encore, certainement trop rabaissé dans le milieu dans lequel elle était, cantonné à l'épouse et à la rafistoleuse de blessure par balles à domicile. Tu as retiré le torchon, l'espace de cinq secondes. Tu es agréablement étonné par la quantité d'objet qu'elle peut te sortir en ne les ayant vus que quelques secondes. Tu t'attendais à beaucoup moins. Un sourire s’élargit sur ton visage, tu es persuadé maintenant que tu peux faire quelque chose pour cette femme.
- « De quelle année, la pièce ? » Seul petit détail qu'elle aurait put oublier, mais dire qu'une voiture est rouge n'avance à rien si elle n'a pas le temps de lire la marque et sa plaque d'immatriculation. C'est un simple entrainement, que vous pourriez régulièrement recommencer, de sorte qu'elle n'aille qu'en s'améliorant, en augmentant la quantité et la difficulté des objets à retenir. Mais en soit, elle est sur le bon chemin.
- « Je suis vraiment stupéfaits. Il ne manque que le post-it. En général, la première fois, les personnes ne retiennent que deux ou trois objets grand maximum. » Tu lui souris, tu veux la mettre en confiance. L'inciter à aller de l'avant et à vouloir savoir en faire plus. Ce n'est que dans son propre intérêt et puis, vous n'avez jamais été autant complice que lors de ce moment. Tu apprécie.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mar 12 Nov - 18:35
La blonde ne comprend pas pourquoi elle agit ainsi. Au fond d’elle, tout ça la dépasse beaucoup trop pour lui donner envie de quoi que ce soit. Sa vie est une véritable épée de Damoclès dans laquelle elle a entrainé toute une flopée de policiers qui sont censé la protéger. Mais elle n’aime pas ça. Si seulement elle pouvait changer les choses et arrêter de bouleverser la vie de tant de personne. Ce jeu qu’Alexander mit en place lui change les idées cependant. La blonde passe un bon moment, un sourire se dessinant même sur ses lèvres alors qu’elle imagine ce qu’elle pourrait faire. Un soupir quitta ses lèvres après avoir répété tous les objets qu’elle avait vus sous ce torchon. Sur le coup, elle est fière d’elle, mais ite la joie redescend. Elle a besoin d’être seule après ça. Eli a du mal à continuer et faire semblant de la sorte. Si elle n’était pas enceinte, sûrement qu’elle passerait ses nuits à boire en pleurant mais elle tentait de faire avec.
- « 1999. » répondit-elle simplement avec un sourire finalement triste.
L’aveu de son don de l’observation ne lui remet pas spécialement de baume au cœur, bien au contraire. Tout ça, elle l’a appris en se planquant dans un placard quand un homme voulait faire d’elle son jouet et qu’elle apprenait par cœur chaque détail de l’homme. Elle l’a appris à force de recoudre des hommes, à force apprendre quels tatouages correspondait à leur ennemis et leurs amis. Tout ça, elle le devait au gang et cette idée la révulsait plus qu’elle ne s’y attendait.
- « J’ai passé de nombreuses heures cachées en retenant les détails des personnes qui tentaient de s’en prendre à moi. »
Des personnes qu’elle décrivait pour son époux qui la rassurait après ça. Elle se souvenait la manière dont il avait de l’embrasser, de lui caresser la joue et de la prendre dans ses bras dans ce gens de situation. Finalement, elle se passa les mains sur les yeux, cherchant à se soustraire à tout ça avant de se lever.
- « Je crois que j’ai besoin de prendre un peu l’air. » fit-elle avec un petit sourire, s’avançant vers la baie vitrée pour s’asseoir sur la terrasse.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mar 12 Nov - 19:03
Tu es intrigué de voir à quel point la jeune femme peut avoir une mémoire des détails aussi impressionnante. Toi-même la première fois que tu as fait cet exercice tu n'as retenus que quatre objets et encore tu n'avais pas autant de détails. Ça te fait sourire mais tu sais aussi qu'un tel savoir faire cache forcément quelque chose. Tu lis dans son regard et derrière son sourire de façade tu y décèle une légère amertume. Tu comprends alors que ce qui devait lui redonner le sourire n'a en fin de compte eu comme effet que de la renvoyer dans son passé. Passé que même avec ces récits tu ne peux imaginer. Tu trouves que ta vie à côté était digne d'un Walt-Disney comparé à ce qu'elle à put vivre elle. Mais tu as l'habitude aussi. Même si en temps normal tu ne noue aucun lien avec tes témoins, tu restes professionnel, mais celle-ci t'apporte le réconfort dont tu as besoin en ce moment. Jamais aucun autre témoin ne s'était intéressé à ce point aux débâcles de ta vie et même si tu ne l'avouera pas, lui en parler te fait beaucoup de bien.
Tu pose le plateau à côté de toi et reprends ta place dans le canapé. Après tout tu ne vas pas passé ta matinée assis sur cette table ce n'est pas très correct. Tu attrapes ton café et en prends une gorgée. S'il était bouillant tout à l'heure, il n'est désormais plus que tiède à ton grand désespoir. Tu as toujours aimé cette sensation du café chaud coulant le long de ta gorge et te remettant les idées en place. La cigarette fera le rester du travail, tant-pis pour le café bouillant.
- « Je n'ose même pas imaginé ce que ça doit faire. » Tu pose ta tasse et la regarde. Tu la pousse à se confier parce que jusqu'ici vous avez beaucoup parler de tes problèmes et bien trop rarement des siens. Mais tu le vois que cette conversation à finit par la mettre mal à l'aise. Tu t'en veut parce-qu'en voulant l'aider tu es en train de la faire souffrir. Ton regard se relève à nouveau vers elle quand elle t'annonce avoir besoin de prendre un peu l'air. Tu lui laisse quelques minutes seules avec elle-même parce que tu comprends qu'elle en ressent le besoin. Désormais tu retourne te faire chauffer un autre café et tu sers un verre de jus de fruit. Ta tasse dans une main avec ton paquet de cigarette, le verre de jus de fruit dans l'autre, tu n'es pas très à l'aise, gêné par le plâtre que tu portes au niveau de ton bras droit. Mais peut-importe. Tu sors et vas la rejoindre. Posant ton café à nouveau bouillant en face d'elle de façon à ne pas fumer à ses côtés et le verre de jus de fruit que tu lui met devant elle.
- « Pour bébé. C'est bien meilleur que le café. » A nouveau tu veux la réconforter à travers ton sourire. Elle est ta seule présence amicale ici et la seule visiblement qui puisse t'apporter le soutient dont tu ai besoin en ce moment, mais tu te dois de lui renvoyer l’ascenseur. Tu sort une cigarette de ton paquet et t'éloigne un peu de la table avec ta chaise, tu ne veux pas l'intoxiquer. Tu l'allumes et attends qu'elle se décide à parler. Elle n'en est pas obligé et la forcer ne servirait à rien, tu en es conscient. Elle doit le faire d'elle même ..
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mar 12 Nov - 20:41
Les souvenirs afflux dans son esprit comme un violent ouragan. Tout ce qu’elle a toujours enfoui pour essayer d’avancer, tout ce qu’elle n’a jamais dit remontent à la surface, comme si c’était tout simplement impossible d’oublier tout ce qu’il avait fait dans sa vie. Un soupir quitta ses lèvres alors qu’une nouvelle fois, elle entend les paroles que pouvaient lui dire Spencer quand elle paniquait, la manière qu’il avait de la réconforter. Même si leur relation était loin d’être la plus saine du monde, elle avait parfaitement conscience que c’était ce dont elle avait besoin. Elle entoura son buste de ses propres bras, cherchant ce qu’elle pouvait faire pour passer à autre chose, mais il n’y avait rien, comme à chaque fois. Alors là les paroles de son époux reprenaient le dessus, lui empoisonnant l’esprit. Elle ne bougea pas quand elle entendit la porte fenêtre s’ouvrir. Alexander semblait ne pas voulait la laisser seule et c’était à la fois bon et mauvais. Elizabeth pourrait tenir des mots qu’elle regretterait plus tard et elle n’avait aucune envie de s’engueuler une énième fois avec lui. Il déposa un verre de jus de fruits devant elle et s’assit en face, commençant à fumer. Elle sentait qu’il voulait être là pour elle, qu’elle parle, qu’elle soulage sa conscience, mais elle ne savait même pas ce qu’elle pouvait lui dire finalement ce qui était insupportable.
- « Quelle vie est-ce qu’il va avoir de toute façon… » soupira-t-elle en pensant à son enfant.
La jeune femme chassa une larme qui s’était échapper de ses yeux. Si elle commençait à pleurer, elle n’était pas sûre de s’en sortir, elle n’était pas sûre d’arriver à s’arrêter alors il fallait qu’elle ne commence pas.
- « J’aurais dus avorter au lieu de le garder. Tout aurait été plus simple pour tout le monde. » lâcha-t-elle en ramenant ses jambes contre son buste. « Quand je pense à tout ce qu’il va vivre parce que sa mère a fait le choix égoïste de vouloir le garder. Comment va-t-il pouvoir vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête ? Je suis en train de détruire votre vie et celle de toutes les personnes que je connais pour quoi au final ? Il ne me lâchera jamais. J’ai trop de valeur à ses yeux. » lâcha-t-elle.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mer 13 Nov - 9:16
Et tu es là, face à cette personne qui ne semble pas aller mieux que toi, à écouter ce qu'elle à sur le coeur et c'est de ta faute c'est toi qui lui a ouvert la porte en ne la laissant pas seule quelques minutes avec elle-même. Non tu voulais lui rendre l'ascenseur Alex, elle qui t'a été d'un si grand réconfort ne serais-ce que part sa présence la nuit dernière. Tu t'es éloigné pour ne pas avoir à lui souffler ta fumée nocive au visage. Tu te fiche bien maintenant d'attraper un de ces foutus cancers, toi qui te retrouve maintenant seul et désespéré ou presque de pouvoir reconquérir cette femme que tu aimes tant et que tu as malheureusement laissé partir comme un pauvre idiot. Tu ne peux que t'en prendre à toi-même. Si seulement tu avais accepté de lui faire cet enfant. Tu aurais adorer avoir des enfants avec elle, mais pas dans ces conditions-ci, peut-être dans une autre vie, dans une vie ou la tienne ne serait pas régie par Interpol, ce travail que tu aimes tant et que tu ne sacrifierais pour rien au monde, pas même ton mariage ..
Elle semble être entré dans le même gouffre que toi finalement puisqu'elle te déballe tous ses malheurs qui la torture depuis maintenant quelques mois que tu la côtoie. Tu voudrais tellement pouvoir l'aider, mais tu sais aussi que toi-même tu ne sais pas comment te sortir de là alors comment pourrais-tu le faire pour elle ? Même si c'est bien connus, tu es largement plus doué pour résoudre les problèmes des autres que les tiens. Mais ainsi va la vie. C'est celle que tu as choisit, tu te demandes quand-même si tu as fait le bon choix.
-« Arrêtez ne dites pas des choses pareilles. Avorter de cet enfant aurait fait de vous un de ces monstres que vous combattez aujourd'hui. Il s'agit là de votre seconde chance, cet enfant est votre petite dose de bonheur à vous. Ne vous en accablez pas pour ça, on va tout faire pour que jamais il ne puisse vous retrouver. A commencer par dégager d'ici. Cette planque est vulnérable maintenant. Ça ne devrais plus être très long avant qu'on nous déménage.» Tu lui souris alors que toi-même tu n'as pas forcément le coeur à ça. L'état d'esprit dans lequel tu étais grâce à ce simple petit exercice qui vous avait redonné du baume au coeur tous les deux est redescendu aussi vite qu'il était monté. Tu te rends compte que ça n'a pas eu l'effet escompté sur Elizabeth et tu n'as fait que lui rappeler de mauvais souvenirs. Tu n'as fait que de la merde encore une fois. Tu ne sais faire que ça et alors qu'elle croit détruire ta vie, tu sais que le mal est plus profond que ça, que tu es fautif depuis des années, alors que tu ne connaissais même pas Elizabeth.
-« Et ne vous en faites pas pour ma vie. Je l'ai détruite tout seul comme un grand. Ça m'apprendra à penser que l'amour triomphe toujours et qu'il est acquis. Je ne pensais pas ma femme capable de demandé le divorce. Je n'en ai fait qu'à ma tête. C'est ça et uniquement ça qui à causé ma perte. » Tu avales une gorgée chaude de ton café que tu reposes avant de tirer une énorme taffe sur ta cigarette. Elle te brûle la gorge et te fais du bien. Toi qui avais réussit à réduire au point d'avoir presque arrêté, voilà maintenant que tu fumes plus que jamais atteignant presque les deux paquets de cigarettes par jour en plus des litres de café que tu peux t'envoyer. A quoi bon vivre si elle n'est plus là quand tu rentres le soir ?
Elizabeth Steele
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mer 13 Nov - 9:46
Les paroles n’avaient aucun effet sur elle. Enfin, elles avaient l’effet complètement inverses de ce qu’il voulait provoquer. Elizabeth sentait le désespoir monter en elle comme is elle se prenait seulement maintenant en pleine face toutes les conséquences d’une vie qu’elle pensait parfaite. Voilà que maintenant elle était incapable de faire quoi que ce soit pour se sortir de la situation alors qu’elle avait besoin d’un peu d’espoir. Mais le seul espoir qu’elle connaissait grandissait dans son ventre et elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait dire quand il serait dans ses bras. se protéger elle n’était pas compliqué mais protéger un poupon de quelques mois face à tout un arsenal d’homme prêt à tout pour leur boss, autant dire que cela risquait d‘être compliqué, beaucoup trop compliqué.
- « Ah oui ? Et comment vous pensez pouvoir me protéger ? » lâcha-t-elle en lui montrant son plâtre du regard. « Tout le monde disait que cette planque était sûre jusqu’à ce qu’un homme entre dans la maison avec une arme pour me tuer. Comment est-ce que je vais faire quand mon enfant sera là ? Il n’a jamais été obligée de prendre une arme et d‘apprendre à tirer avec, d’apprendre à reconnaître les bruits suspects pour se planquer dans un placard, reconnaître chaque détails de chaque endroit pour quelqu’un sinon c’est l’arme à gauche. Comment vous pensez qu’un bébé, héritier d’un cartel de drogues peu survivre ? » débita-t-elle sans animosité et pourtant les larmes continuaient de couler cette fois.
Elle n’arrivait plus à retenir quoi que ce soit. La peur, ce sentiment qui l’avait à la fois maintenue en vie et éloigner du cartel la tiraillait à présent, si fort que la seule chose qu’elle avait envie de faire était de se planquer quelques parts sans que personne n’en soit au courant. Cela faciliterait les choses, il n’aurait pas à divorcer pour pouvoir rester avec elle et la protéger au moindre problème.
- « Ou bien que c’était tout simplement pas la bonne. » qu’elle lâche quand il lui rétorque que l’amour triomphe toujours. « Je ne pensais pas qu’il serait capable d’envoyer un tueur à gage pour me tuer. Pourtant c’est ce qu’il a fait. Il a essayé de me tuer alors qu’il est l’homme de ma vie, que j’ai tout fait pour lui, même me couper de ma famille. » souffla-t-elle. « Ce n’était juste pas la bonne personne. » répétat-t-elle plus pour elle-même que pour lui.
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mar 19 Nov - 14:50
Tu ne sais plus comment faire pour aller de l'avant Alex. Cette histoire de divorce te déprimes au plus haut point alors que petit à petit; sans pour autant perdre espoir de la récupérer; tu te rends compte que ta femme t'a vraiment quitté. Tu ne percutes pas encore assez la gravité de tes actions, le fait que tu ne veuille pas avoir d'enfant, que tu ne sois pas assez présent et que ton métier empiète sur ta vie de couple. Tu n'acceptes pas du tout la situation, elle te brise comme jamais tu n'aurais pensé pouvoir l'être un jour. Tu refuse de signer ces papiers qui rendraient sa liberté à Magda parce qu'au fond de toi tu n'es pas prêt à le faire. Tu veux sauver ton mariage et peut-importe ce qu'il t'en coûteras mais tu le dois, sinon tu es bon pour des années de déprimes, d'antidépresseurs et de psy et ça tu ne veux pas.
Tu regardes le plâtre que tu portes à ton bras au moment où elle te décris ton incapacité à la protéger. En vérité même elle ne croit pas en toi. C'était comme si toutes tes certitudes foutaient le camps les unes après les autres, comme si tu avais l'impression de ne plus être bon à rien, même pas dans ton travail pour lequel tu sacrifies toute ta vie. Ton métier c'est tout ce qu'il te reste, il te faut te ressaisir parce qu'à ce rythme là tu ne sera vraiment plus bon à rien dans quelques temps.
-« Vous le protègerez j'en suis certain. J'aurais pas dus me faire surprendre ce soir-là, c'était de ma faute. Je suis entrainé pour ce genre de situation et là j'étais pas en mesure de réagir parce que mes problèmes perso m'accaparaient trop. Si il doit y avoir une prochaine fois, ça n'arrivera plus. » Tu te sens coupable depuis ce jour-là. Tu ne peux pas t'en empêcher c'est plus fort que toi. Tu aurais put t'en sortir dans un bien plus triste état qu'une suture et un plâtre pour bras cassé. Ce soir-là toi et ta témoin auraient put sortir dans un sac mortuaire et ça aurait été entièrement ta faute. Tu ne veux plus jamais avoir ce sentiment de culpabilité en toi. C'est ton job de protéger cette femme et tu devrais te mettre à le faire correctement. Depuis quand tu n'es plus aussi rigoureux dans ton métier ? Pourquoi te laisse tu abattre si facilement, toi qui sait pourtant tant de fois faire la part des choses ..
-« C'était la bonne .. Renonceriez vous à un désir d'enfant si vous aviez une toute autre vie et que vôtre mari vous le demandais ? Si j'avais accepté de lui faire un enfant elle serait toujours là. » Mais tu ne pouvais pas. Ton métier est bien trop dangereux, si il t'arrivait quoi que ce soit .. tu ne veux pas que tes enfants se retrouvent sans père alors tu refuse à leur éventuelle mère le droit de les avoirs. C'est totalement égoïste et si tu l'avais été un peu moins, ta femme serait toujours tienne ..
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Sujet: Re: Réveil matinal. [ PV Elizabeth] Mar 19 Nov - 22:02
Elizabeth est dure dans ses paroles. Elle est bien loin de se rendre compte de la manière dont elle lui parlait, ce qu’elle pouvait lui dire. La blonde débitait toutes ses paroles sans véritablement s’en rendre compte, ses paroles dépassaient clairement ses pensées, mais elle en avait besoin. Depuis qu’elle était ici, elle n’avait jamais vidé son sac, pas même à la psy qu’elle devait voir pour être sûre qu’elle était en état de témoigner. Pourtant la blonde n’en pouvait plus à force de tout garder pour elle. La jeune femme avait bien envie de mettre les choses au clair, de partir et de tout recommencer mais c’était impossible. Sa vie était impossible. Elle savait à peine comment elle serait dans un an, si elle serait encore sous protection ou pas du tout.
- « Je n’avais jamais vraiment tué quelques de mes propres mains avant cette nuit-là. » avoua-t-elle finalement en se mordant l’intérieur de la joue. « J’ai déjà été témoin de meurtres ou bien certains hommes sont morts parce que je n’ai pas réussi à les soigner, mais c’était la première fois que je prenais la vie à quelqu’un. » balbutia-t-elle en tentant de sécher ses larmes.
Elizabeth a toujours vraiment cru au grand amour et pour elle, il n’y avait pas de doutes que Spencer était le sien. C’est pour cette raison qu’elle se sentait brisée de savoir qu’il avait tenté de la tuer. Mais au fond d’elle, elle se demandait véritablement pourquoi il avait fait tout ça. Il avait toujours été possessif envers elle, même lorsqu’il laissait ses hommes profiter de ses charmes en guise de récompenses. Elizabeth avait toujours su qu’il veillait sur elle pour qu’il ne lui arrive rien alors envoyer un tueur à gage était tout simplement sa manière de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui. Que si elle n’était pas à ses côtés alors elle ne méritait pas de respirer.
- « Oui je l’aurais fait. Si j’avais eus le moindre doute, je ne l’aurai pas accepté mais je n’en ai jamais eus. » répondit-elle honnêtement avant de se rapprocher un peu pour poser sa main sur la sienne. « Faut-il forcément faire des sacrifices pour la personne qu’on aime ? Si elle avait été la bonne, vous aurait-elle demandé de choisir entre elle et votre travail ? Auriez-vous vraiment été plus heureux si vous aviez accepté d’avoir un enfant ? » demanda-t-elle en le forçant à la regarder dans les yeux. « Je suis là pour protéger le mien aujourd’hui. Mais si vous en aviez eus un, il aurait peut-être perdu son père il y a quelques semaines et sûrement vous en aurait-elle voulu comme elle vous en veut d’avoir dit non. » acheva-t-elle avant d’enlever sa main de la sienne. « Pourquoi devons-nous renoncer à ce qu’on a toujours voulus pour l’être qu’on aime ? » lâcha-t-elle finalement en triturant ses doigts.
Tu as de la peine pour Elizabeth Alexander, quand tu vois ce que cette femme est obligé de traverser pour se sortir des griffes de son ex-mari. Et pourtant, elle n'est pas la première à qui ça arrive, des femmes tu dans sa situation tu en as connus des dizaines, mais tu ne sais pas pourquoi tu as plus de compassion pour elle que pour les autres. Est-ce ta situation personnelle qui ne te rends plus aussi intouchable et impartial qu'avant ? Tu ne te poses pas vraiment la question à vrai dire tu as d'autres chats à fouetter pour l'instant mais tu ne peux t'empêcher de compatir pour sa situation. A cause de toi, cette femme à été obligé de tuer un homme pour sauver vos vies alors qu'elle n'avait jamais eu à le faire jusque-là. Elle te racontes avoir plusieurs fois étés témoins pourtant de ce genre d'action, mais jamais jusque-là elle n'y avait prit part. Et toi Alexander, tu as fait en sorte que ce soit rectifié. Oh bien sûr ce n'était pas volontaire, mais si tu avais été sobre et reposé ce soir-là, tu ne te serais pas fait surprendre par ce gas-là et elle n'aurait pas eu à tuer. Tu la regarde, plein de culpabilité. Ton regard se veut désolé quand tu apprends tout ça.
- « Encore une fois je vous fait mes excuses. Ça n'aurait jamais dû arrivé. Je ferais n'importe quoi pour changer ça. » Alors que sa main est posé sur la tienne pour te réconforté de ton propre chagrin, le siens est en train de l'envahir alors que des larmes commencent à perler sur ses joues. De ton autre main plâtré, tu les lui sèche en passant délicatement tes doigts sur son visage. Tu voudrais pouvoir effacé ce que tu as causé. Ton divorce, le malheur de cette femme, tu te sens tellement responsable de tout ce qui arrive que tu n'en arrives même plus à être lucide et objectif. En même temps .. comment l'être ? Quand tu vois que ta femme t'a quitté parce-que tu ne voulais pas décamper de tes positions et que ton témoin à été obligé de tuer pour te protéger étant incapable de le faire toi-même.
- « Votre discours vas dans les deux sens. Ma femme serait-elle obligé de sacrifier son besoin de materner pour que je puisse continuer à m'épanouir ? Je ne peux pas lui offrir ce qu'elle désire mais, je suis égoïste de l'en priver. » A ton tour d'avoir quelques larmes que tu sèche rapidement sur tes joues. Elizabeth s'est approché de toi et donc tu écrases ta cigarette pour ne pas l'envahir avec ta fumée nocive. Tu serres un peux plus sa main dans la tienne, pour la remercier, plongeant ton regard dans le siens, tu es reconnaissant de ce qu'elle essaye de faire pour toi. Mais tout comme tu es incapable d’apaiser ses souffrances elle ne peut faire partir ta culpabilité.
Elizabeth ne supportait plus rien. Plus grand-chose ne la fait sourire. Finalement à quoi cela sert une vie pareille ? L’impression d’avoir une cible dans le dos la fait frissonner rien que d’y penser. Elle aurait aimé pouvoir changer ça, imaginer autre chose mais malheureusement c’était à cela que ressemblerait sa vie à présent. Peut-être même qu’elle serait obligé de passer par plusieurs pays pour avoir une vie plus tranquille. Là encore elle n’était pas sûre que ce soit la solution. Etait-ce vraiment la bonne solution ? Finalement il n’y avait aucune solution à tout ça. Ce n’était qu’une vie catastrophique qu’elle s’était offerte en croyant que le grand amour existait vraiment. Mais ce n’était pas le cas. Cela ne serait jamais le cas. Elle ne pensait même pas qu’il le prendrait pour lui. Tout ce qu’elle venait de dire sans véritablement réfléchir à ses paroles. Dans son crâne, c’était Spencer qui l’avait forcé à tuer, pas lui. Peut-être qu’il aurait pu la protéger mais rien n’était sûre finalement. Peut-être aurait-il dut chercher plus loin, trouver une nouvelle raison. Mais rien ne lui venait. Elizabeth Steele était à présent une tueuse. Une tueuse malgré elle que son mari avait toujours voulus qu’elle devienne.
La blonde ne bougea pas alors qu’il essayait de sécher ses joues. C’était impossible. Rien ne pouvait chasser les blessures qu’elle planquait au plus profond d’elle. Il pensait peut-être la connaître, peut-être la comprendre, mais elle était plus compliqué à décoder que des hiéroglyphes. Alors elle se contenta de baisser les yeux pour essayer de comprendre ce qu’elle pourrait faire de mieux.
- « Mais elle savait ce qu’était votre métier en vous épousant. » ajouta-t-elle simplement. « Elle savait que votre carrière comptait. Elle pensait simplement peut-être pouvoir vous changer et réussir à avoir ce qu’elle avait envie. » expliqua-t-elle.
Elle disait cela parce que c’était exactement ce qui lui était arrivée. Elizabeth avai toujours espéré qu’un jour elle pourrait changer Spencer, e ramener dans le droit chemin, trouver un bon avocat, balancer les hommes qui le menaçait, avoir une maison de rêve avec lui, des enfants et que leur amour soit plus fort que tout. Mais finalement leur relation n’était qu’une bombe à retardement qui détruisait leur vie petit à petit à présent.
- « Je savais ce qu’il était en l’épousant mais j’étais persuadée de pouvoir le changer. » confia-t-elle finalement. « J’avais tort et votre femme aussi. » ajouta-t-elle simplement avant d’avoir des frissons du au froid de la température extérieure.
Tu as tellement de mal à encaisser cette histoire de divorce Alexander. Toi qui aime toujours éperdument ta femme tu n'arrives pas à te dire que tu l'as définitivement perdu, ce n'est pas possible, pas après tout ce que vous avez traversé. Elizabeth a raison, elle connaissait ce dans quoi elle s'engageait à l'avance, tu as même organisé le pire rencard qu'il t'ai été donné de faire à vôtre premier rendez-vous en ayant quarante minutes de retard. Tu ne veux pas croire que pour une simple histoire d'enfant elle ait envie de mettre fin à votre histoire, surtout qu'elle a avoué t'aimer toujours alors tu ne comprends pas. Comment un désir d'enfant peut à ce point nuire à une relation si profonde. Mise à part ton travail, tu ne penses pas avoir été un mauvais mari Alex, toujours aimant et cédant au moindre de ses "caprices" quand tu étais présent. Tu voulais toujours profiter un maximum de la présence de ta femme, voulant combler la tienne à tout prix, parce-que tu voulais qu'elle soit heureuse le temps où tu étais là, conscient qu'il n'était pas simple de vivre avec un homme six mois sur douze. Mais elle s'était engagé là dedans, elle savait et aujourd'hui elle mettait ton coeur en miette et ça tu avais du mal à l'accepté.
- « Je sais pas. En fait, je ne suis plus sûre de rien, je pensais connaître ma femme et je me rends compte que je me suis totalement planté sur ce coup-là. »Et tu accuses le coup Alex, vous en parlez énormément toi et Elizabeth mais parce-que tu n'arrives pas à te faire à l'idée. Tu t'es laissé aller à tes acquis sans jamais te remettre en question, persuadé que votre amour triompherai de tout hors ce n'est vraiment pas le cas. Tu ne te vois pas recommencer ta vie la quarantaine passé Alex et tu n'as guère envie de la recommencer d'ailleurs. Tu aimes ta femme et elle t'aime, ça aurait dus suffire et c'est pour ça que tu n'as pas envie de recommencer autre chose. Pour toi il était évident que c'était elle et que jamais plus tu ne pourrais aimer autant que tu as aimé Magda. Tu dois te faire à l'idée mais dieu que c'est difficile, chaque fois que tu te remémore les mois précédents les larmes ne cessent de couler, parce que tu es trop sensible Alex et tu te maudit de pleurer une femme qui ne te pleure peut-être pas, tu te rends malade pour quelque chose à laquelle tu ne peux rien. Tu voudrais tellement être plus fort que ça et passer outre comme tu es capable de le faire avec ton travail.
- « Malheureusement. Nous sommes ce que nous sommes. Rien ne change jamais. Allez venez, on rentre. » Conscient qu'elle est en train d'attraper froid, tu l'aides à se relever après en avoir fait de même. Tu passes un bras autour d'elle pour la maintenir contre toi le temps de rejoindre l'intérieur pour la réchauffer un minimum. Tu n'as plus envie de parler de tout ça parce c'est trop douloureux. Tu déteste avoir mal comme ça et tu voudrais tellement pouvoir passer à autre chose. Tu as l'impression que jamais plus tu ne sauras ce que c'est que de ne pas avoir mal. Tu l'accompagne à l'intérieur, la laissant aller se remettre sur le canapé et tu te permet d'aller dans sa chambre chercher une veste avec laquelle tu reviens et que tu lui poses sur les épaules, respectant mutuellement votre silence.
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