Do you have some informations for me ? | Elsa & Lucas

Mi-décembre 2019, Décharge de Bristol,

La détective privée était débordée alors que les vacances de Noël approchait. Bien sûr elle n’avait aucune idée de ce qui allait l’attendre avec tout ce que les autres entreprenaient. Peut-être qu’elle allait le passer avec ses quatre frères comme chaque année. C’était la solution après tout. Mais elle n’était pas sûre que ce soit l’idée du siècle. La blonde était le bébé de fratrie et elle n’avait pas envie d’entendre ses ainés lui parler d’avenir, de mariage ou encore de bébé. Elsa n’était même pas sûre d’en vouloir et elle était bien loin de ça. La seule personne avec qui elle pourrait envisager un avenir semblait lui cacher des secrets et elle était plutôt du genre à fuir quand cela commençait à devenir trop compliqué. La détective privée laissa son répondeur filtrer les appels pour lui permettre de garder les plus intéressants. Alors qu’elle lisait un dossier sur une affaire de corruption qu’elle avait possiblement découvert pendant une filature, un appel l’intrigua. Il s’agissait d’une affaire de disparition pour laquelle la police ne faisait rien. Le genre d’affaire qui plaisait à Elsa.

D’après ce qu’elle avait trouvé, l’homme en question avait disparu il y a un mois et la police avait conclu qu’il s’agissait d’une espèce de fugue. Seulement la femme de cet homme affirmait qu’il n’en était rien. Si Elsa écoutait toutes les personnes qui lui disait cela, elle aurait des affaires à tour de bras, mais cette fois, son instinct lui disait que c’était la chose à faire. Alors elle enquêta durement pour trouver des informations. Mais au fur et à mesure qu’elle avançait, elle trouva des informations sur une histoire de trafic de médicaments et plus elle avançait, plus cela commençait à s’affirmer. La blonde réussit à avoir des images du disparu quelques jours avant même qu’il ne soit déclaré comme disparu. Le plus étrange dans cette histoire était qu’en surface il ne semblait ne rien y avoir.

Elsa demanda même des conseils à Blight, lui parlant ouvertement de son affaire pour savoir s’il avait eu des informations. Bien sûr, c’était loin d’être le cas. Mais il regarda de son côté s’il avait des informations qu’elle n’avait pas. C’était comme ça qu’il fonctionnait, comme ça qu’ils s’étaient rencontrés après tout, en enquêtant sur la même affaire, les amenant à ses chercher avant de finalement succomber l’un à l’autre.
Alors quand il l’appela ce matin-là pour l’informer qu’un corps correspondant à la description de son disparu, elle se précipita vers l’adresse indiqué à l’extérieur de la capitale britannique. Autant dire qu’elle fut l’une des premières sur les lieux. Seulement un homme l’arrêta avant qu’elle ne puisse avancer.

- « Excusez-moi, j’enquête sur la disparition d’un homme. Est-ce qu’il s’agit de Hernandez Salazar ? » demanda-t-elle. « Il portait un pantalon noir et une chemise blanche avec une veste d’ambulancier quand il a disparu. Est-ce que c’est lui ? » demanda-t-elle sans se laisser démonter par le policier face à elle.

Un nombre incalculable de dossiers sur mon bureau, une tasse de café à moitié vide, un homme avachi sur le rebord du bureau, mal rasé et des cernes qui en dise long sur la nuit passée. C'est moi, je me ferai presque peur si j'avais eu un miroir autre que l'écran noir de mon ordinateur et que je me serais regardé dedans.
A la place, je me suis levé péniblement pour passer dans le couloir du commissariat, attraper mes clés restées dans ma veste et je me suis vautré sur le siège conducteur de la voiture.

Dakota serait déjà parti pour le travail, je ne suis pas rentré de la nuit afin de finir quelques dossiers. Au final, je n'ai pas avancé des masses, j'ai classé pas mal de chose afin d'être tranquille, c'était déjà ça.
J'ai pris la route à moitié floue jusqu'à chez moi, j'ai franchi le seuil et j'ai monté directement jusqu'à l'étage afin de m'étaler sur le lit sans prendre la peine d'enlever le moindre morceau de vêtements.

J'ai dormi. Deux heures. Deux pauvres heures avant d'être réveillé par la sonnerie programmée pour que je sache qui appelle sans avoir besoin de regarder l'écran : le travail. J'ai levé le nez de mon oreiller pour voir le cadran du réveil, j'avais dormi que deux heures. J'ai décroché le téléphone, j'ai écouté les informations et j'ai terminé la conversation en disant que je faisais au plus vite pour me rendre sur place.

Un mort. Comme si il ne pouvait plus attendre. Je me suis passé les mains sur mon visage et j'ai sauté de mon lit pour aller prendre une douche et me raser. J'ai attrapé mes affaires indispensables et j'ai envoyé un sms à Dakota tout en attendant mon café. Elle aimait bien les petits messages sans raisons, j'essaye toujours de lui en envoyer pour la rendre heureuse et accessoirement, ça me fait plaisir de lui dire que je l'aime, parce que c'est vrai.

J'ai attrapé mon café pour le mettre dans le thermos et j'ai filé à la voiture sans plus attendre. Je me suis rendu sur place, j'ai salué mes collègues qui m'ont informé des premiers éléments et j'ai été voir le corps.
Une fois chose faite, je suis allé voir le témoin de la scène, un homme d'une quarantaine d'années, avec un petit chien, à l'air quelques peu secoué d'avoir trouvé un corps sur sa route.

Finalement, je me suis posté près de la délimitation pour réfléchir quand une femme avançait d'un pas décidé. Je l'ai arrêté d'un geste de la main : « Stop ! Personne ne passe. » Devant ses questions, j'ai froncé les sourcils. « Et vous êtes? Vous vous doutez que je ne peux pas divulguer quoi que ce soit sans vérifier votre identité... » Quand bien même connaissait-elle le nom du pauvre homme, je ne pouvais dire quoi que ce soit sans en savoir plus sur elle. Après quelques réponses, j'ai affirmé d'un hochement de tête : « Hm, c'est lui. Vous aviez pris en charge cette affaire ? » avais-je fini par dire en levant le cordon de sécurité. « Suivez-moi. »

Mi-décembre 2019, Décharge de Bristol,

Elsa était douée dans son travail et elle n’avait pas froid aux yeux. Certaines personnes de la police la connaissaient puisqu’elle avait tendance à trainer dans leur patte. C’était comme ça qu’elle avait rencontré Blight après tout. La blonde avait déjà réussi à se retrouver dans une cellule parce qu’elle insistait trop d’ailleurs. Seulement de temps en temps, son travail et sa présence les aidait à résoudre des enquêtes. Tout ça était un mal pour un bien finalement. C’était ce qu’elle avait toujours voulus depuis qu’elle avait été virée de l’école de police à cause de son comportement impulsif.
Cette affaire lui tenait vraiment à cœur en plus de ça. La femme de cet homme était un amour et quand elle l’avait rencontré pour la première fois, Elsa avait eu l’impression d’avoir le discours de sa mère. La privée n’avait plus la chance de l’avoir à ses côtés et c’était d’ailleurs la plus grande enquête de sa vie : découvrir qui avait tué ses parents. Donc elle ferait tout pour avoir les informations qu’elle a besoin.

Cependant le policier face à qui elle était ne lui disait rien. Cela risquait de lui compliquer la tâche mais Elsa était loin de se laisser démonter par un visage inconnu, bien au contraire. Alors quand il lui demanda qui elle était, la blonde prit la plaque de détective qu’elle avait eu à la fin de sa formation.

- « Détective Elsa Newman. Je travaille dans le privé. » expliqua-t-elle en le laissant vérifier tous les papiers.

Elle avait seulement besoin de voir le corps. C’était la seule chose qu’elle devait faire même si elle mourrait d’envie d’enquêter avec eux. Après tout elle avait fait leur travail en amont pour le retrouver avant qu’on ne lui annonce qu’il pourrissait ici.
Une grimace se dessina sur ses lèvres quand il lui avoua que c’était bien lui. Elsa n’aimait pas ça, devoir annoncer la mort d’un proche n’était jamais agréable même quand elle n’avait que cherché sans aller plus loin. Mais c’était son gagne-pain et chaque boulot avait un côté désagréable. Le sien était ce genre d’annonce.

- « Merde. On sait ce qui s’est passé ? » souffla-t-elle simplement avant de ranger ses papiers dans son sac.

Elle le suivit le policier qui lui demanda si elle avait pris cette affaire. C’était toujours compliqué pour certain policier de voir un privé arrivé dans une affaire, mais elle avait enquêté pendant des jours sur cet homme, elle le connaissait mieux que n’importe lequel d’entre par conséquent.

- « Sa femme m’a demandé d’enquêter il y a quelques semaines, la police déclarant qu’il avait simplement fait une fugue ou quitté le foyer familial puisqu’il ne semblait pas y avoir de preuves de kidnapping. » expliqua-t-elle. « Depuis ce temps j’ai étudier chacun de ses mouvements afin de pouvoir le retrouver et étudier chacun de ses déplacements avant sa disparition. Si vous avez besoin d’informations, il ne faut pas hésiter d’ailleurs. » expliqua-t-elle avec un sourire.

Elle travaillait donc dans le privé? Je me doutais qu'un détective privé prendrait en charge cette affaire de disparition quand j'ai vu à quelle vitesse cela allait dans les bureaux. Bien que overbooké, j'avais cherché à résoudre l'affaire sur mon temps libre jusqu'à ce que je reçoives l'appel fatidique mettant un terme à l'enquête de disparition.
Un nouveau dossier allait être ouvert, peut être. J'avais quand même des doutes sur l'efficacité du bureau pour le coup, même si je comprenais qu'une affaire pareille pouvait passer à la trappe face à d'autres plus gros dossier. Sans compter les dossiers qui arrivent à passer devant avec quelques pots de vin versés à certains collègues.

Un soupir plus tard, alors qu'on s'était approché de l'homme, j'ai finalement répondu : « Une enquête sera peut être ouverte, je ferai en sorte qu'elle le soit en tout cas. En toute logique, ils sont obligé, mais vous devez peut être connaître les services de police... parfois, les dossiers sont justes jeté dans un coin, mais... cette affaire ne me semble pas très nette. » Les sourcils froncés, je regardais le cadavre, tout en ajoutant à l'intention de la détective : « Le corps a de multiples coups, apparemment portés avec une objet lourd qui lui ont brisé quelques os. Un coup lui a été porté à la tête, ça aurait dû le tuer, mais à en juger par les traces de terre sous ses ongles, il a dû essayer de se traîner pour prendre de la distance avec son agresseur. J'ai fait une pause, songeur, avant de reprendre distraitement : Il a également de multiples lacérations portées sur ses bras et apparemment, on aurait fini par lui trancher la gorge à l'aide d'un couteau à lame crantée. J'ai tourné la tête vers la jeune femme, cherchant à voir ses expressions face à cette nouvelle, avant d'ajouter pour finir : Est-ce que vous auriez des pistes sur qui aurait pu s'acharner sur ce pauvre homme? Je pencherai sur le crime passionnel, avec l'acharnement qu'a eu l'agresseur sur sa victime. J'ai haussé les épaules, songeur, faisant toujours face à la victime, laissant les collègues relevés empreintes et indices. Une femme munie d'une casquette de Police s'est approchée doucement pour m'interpeller et me confier un large morceau de tissu où une étiquette était brodée : aston. L'étiquette n'était pas entière, mais l'emplacement du mot sur le morceau de tissu, bien qu'emballé dans le sachet réglementaire, ne laissait pas vraiment de doute. « Un nom de famille sans doute, vu la forme, ça a dû être arraché d'un uniforme... de serveur peut être ? Vu la couleur, un diner? En tout cas, ça semble être un morceau de nom de famille... ça reste à creuser. avais-je dit en tendant la preuve à Miss Newman. Je brûlais d'en savoir plus, il fallait que je résolve cette affaire.

Mi-décembre 2019, Décharge de Bristol,

Elsa connaissait les protocoles de police. Si elle avait été virée de l’école en France, ce n’était pas pour ses résultats trop faibles mais pour sa fâcheuse tendance à foncer dans le tas sans jamais véritablement réfléchir à toutes les conséquences. Seulement voir des cadavres n’étaient pas non plus son quotidien. Heureusement pour elle d’ailleurs. Même si elle adorait ce côté du métier, elle n’avait pas envie de passer ses jours à étudier des cadavres pour savoir comment il avait été tué ou qui avait osé le maltraiter. Travailler dans le privé lui permettait au moins de changer les choses, de ne pas avoir toujours les mêmes enquêtes et de garder un maximum de l’argent pour elle. Etre dans le privé avait de nombreux avantages et elle n’était pas prête de passer outre tout ça.

- « J’avais des doutes sur son activité. Je n’ai pas trouvé à quelle affaire il était mêlé mais il lui arrivait de disparaître la journée et de réapparaître et je n’ai aucune idée de ce qu’il faisait. Sa femme non plus d’ailleurs. » avoua-t-elle avant de regarder le corps alors que le brun lui expliquait les premières constatations.

La blonde était attentive à chaque observation, à chaque endroit qu’il lui montrait. Même si la vue du cadavre pouvait lui donner la nausée, elle cachait cela. Même si elle avait l’habitude d’enquêter, elle savait aussi qu’elle n’était pas très à l’aise avec un cadavre devant elle.

- « Passionnel ? Vous pensez qu’il a pu avoir une maîtresse ? Ou avez-vous autre chose en tête ? » demanda-t-elle en détournant finalement son regard ailleurs que sur le corps.

Elsa avait des faiblesses, comme tout le monde. A présent, la seule chose qui lui assaillait l’esprit était la manière dont elle avait devoir l’annoncer à sa cliente que son mari était bel et bien mort. Peut-être donnerait-elle des informations supplémentaires en sachant que l’homme de sa vie avait été tué. Tout était possible après tout.
Son regard se posa sur le morceau de tissu que venait de donner la technicienne. Une grimace se dessina sur ses lèvres alors qu’elle essayait de comprendre d’où pouvait venir ce bout de tissu. Réfléchissant, elle tenta de se rappeler les différents noms qu’elle avait pu lire dans cette affaire, mais il s’avérait que rien ne lui venait malheureusement.

- « Cela appartiendrait au tueur ? » demanda-t-elle en regardant plus en détails le tissu. « Cela confirmerait la théorie passionnel, le tueur n’a pas du tout fait attention, sûrement que ce n’était pas préméditer. » lâcha-t-elle toujours en réfléchissant sur ce qui était possible ou non.

Mi-décembre 2019, Décharge de Bristol,

Elsa savait très bien que ce n’était pas son rôle d’aider les flics. Bien au contraire, il lui était plus souvent arrivée mettre des bâtons dans les roues des autres plutôt qu’à véritablement changer les choses. La police n’avait pas voulu d’elle alors elle avait tout fait pour inverser les choses. Elle s’en était plutôt bien sortie jusqu’à ce qu’elle rencontre Blight qui était clairement un frein quand il s’agissait de faire tourner en bourrique toutes les personnes qu’elle croisait. Un soupir quitta ses lèvres alors qu’elle réfléchissait à ce qu’elle pouvait ajouter.

- « Je vois. Les pistes ne sont pas contre cette idée. Mais je doute aussi qu’une femme ait pu faire tout ça toute seule. » avoua-t-elle en regardant l’agent de police.

Pour ce qui était de l’indice, Elsa ne savait clairement pas quoi en faire. Certes cela pourrait les aider à trouver le coupable, mais elle n’était sûre de rien. Seulement la proposition du brun la fit sourire. Elle acquiesça d’un signe de tête ne guise de réponse avant de le suivre, loin du corps sans vie de la personne qu’elle était censée retrouver.

- « Une idée d’où chercher ? » demanda-t-elle simplement avant de s’écarter tout comme lui pour pouvoir laisser passer le brancard qui prendrait la victime pour la transporter à la morgue.

Elsa avançait en écoutant les observations de l’agent de police. Il était doué et ses pensées étaient plutôt bonnes. Il lui était arrivée de se retrouver face à des hommes qui ne savaient rien faire, rien déceler et pour qui un meurtre était forcément passionnel ou c’était toujours la maîtresse. Voilà ce que certains s’amusaient à dire, ce qui était bien loin de ce que voulait faire Elsa quand elle enquêtait sur quelqu’un.

- « En effet, elle est là-bas. » confirma-t-elle en montrant sa voiture au loin. « Je vous y emmène ? » demanda-t-elle simplement en avançant vers sa voiture.

Mi-décembre 2019, Décharge de Bristol,

La privée ne connaissait pas tous les nouveaux restaurants qui avaient ouverts dernièrement. De toute façon elle était plus habituée aux restaurant avec quelques étoiles qu’aux diner londoniens. Pas qu’elle n’aimait pas ça, mais la plupart de ses clients lui donnaient rendez-vous dans des lieux plus chics qu’un diner. Elle acquiesça à la question de l’inspecteur et l’invita dans a voiture pour rouler jusqu’au restaurant en question. Elsa était curieuse de voir le diner mine de rien, la description du brun l’intriguant. Seulement le trajet se faisait de manière silencieuse bien que le corps de la victime restait encore dans ses pensées. La jeune femme n’avait pas l’habitude de voir des cadavres sous son nez. Cela arrivait en photo quand elle piquait un dossier à Blight pour s’occuper quand elle était chez lui mais jamais à d’autres moments.

- « Soit on va le trouver soit il sera absent. On verra bien ce qu’on nous dit. » avoua-t-elle avec une grimace, espérant qu’il trouverait des réponses malgré tout.

Bien qu’elle connaissait les procédures, la blonde laissa l’inspecteur de police prendre les devants. Généralement celui qui ne posait pas les questions observait chacune des réactions des personnes qui se trouvait là. Elsa n’échappa pas à l’observation des personnes qui se trouvaient dans le diner, notamment celui du bar qui semblait bien trop intéressé par cette situation. La jeune femme ne pouvait que trouver cela plus suspect qu’autre chose mais elle retint tout commentaires. Laissant le brun parler, elle observa autour d’elle comme à la recherche d’un possible suspect mais tout le monde semblait étrangement concentré sur sa nourriture.

Elsa eut un regard interrogateur quand la personne en question n’était pas avenue au travail, prétextant un problème personnel. C’était étrange alors que le corps venait d’être découvert, mais était-ce possible que tout ça soit lié ? Elle n’en était pas sûre. Il faudrait avoir une date précise de la mort pour trouver cette absence suspecte. Seulement elle attendit qu’ils soient dehors pour faire part de ses observations. La jeune femme ne savait pas ce qui était vrai ou pas dans tout ça mais elle devait à tout prit chercher une solution à ce qui se passait.

- « Allons-y. Cependant je pense que tant que nous n’aurons pas de dates précises de la mort, il est prématuré de la suspecter ne pensez-vous pas ? » avoua-t-elle avant de reprendre. « Par contre les personnes présentes dans le diner étaient toutes particulièrement concentrées sur leur repas respectifs. » avoua-t-elle avant de remonter dans la voiture.

Elsa entra l’adresse dans le GPS avant de démarrer. La route ne fut pas si longue que cela et elle s’arrêta non loin de l’immeuble en question. Suivant l’inspecteur, elle s’arrêta devant l’immeuble.

- « A vous l’honneur, c’est vous le flic après tout. » lâcha-t-elle plus pour détendre l’atmosphère.